Soumis à des problèmes qu'il doit supporter quotidiennement, dont la pénurie d'eau qui s'aggrave de jour en jour, ainsi que la multiplication des foyers d'insalubrité et de dépôt d'ordures, jamais ramassées, le citoyen à El-Milia doit désormais s'adapter à un autre phénomène, plus insupportable encore.Celui de la chute de tension sur le réseau électrique alimentant les quartiers de la ville. Plusieurs de ces agglomérations sont, en effet, confrontées à cette situation depuis de longues années. Si le renforcement des moyens d'alimentation en électricité de certains de ces quartiers par la réalisation de nouveaux postes électriques a permis une certaine amélioration, la situation s'est nettement dégradée dans d'autres cités. C'est le cas de la cité Lakhnak, dont une partie de la population est soumise à des chutes de tension récurrentes, notamment en cette période caniculaire. Certains citoyens se sont plaints des pannes subies par leurs appareils électroménagers et d'autres n'arrivent plus à faire fonctionner leurs climatiseurs et réfrigérateurs. Le hic est que ces désagréments surviennent à un moment où le besoin en électricité se fait le plus sentir. Car en pleine fête de l'Aïd, certains n'ont pas trouvé où garder au frais la viande pour la simple et bonne raison que leurs réfrigérateurs ne fonctionnent plus à cause de ces chutes de tension. La vétusté des réseaux et les fuites qui s'opèrent sur les lignes électriques, qui n'ont guère été sécurisées ou remplacées par d'autres plus fiables, ont aggravé cette situation.
Connu des services de la Société algérienne de distribution de l'électricité et du gaz de Jijel, qui ont tenté de le prendre en charge en recourant au renouvellement des réseaux et à la réalisation de nouveaux postes électriques, ce problème est encore loin d'être réglé.
La vétusté des réseaux, les fuites constatées sur ces mêmes réseaux et surtout la forte pression qu'ils connaissent dans les moments de pic ont pratiquement rendu insignifiant le voltage du courant électrique distribué. Jeudi dernier, une équipe de la Sadeg s'est déplacée jusqu'à la cité Lakhnak où elle a elle-même constaté les dégâts subis par ce réseau. "C'est un problème sérieux ; les trois phases sont touchées. Il n'y a aucune possibilité de remédier à cette panne. Il faut du temps, peut-être même une année. Il faut tout un projet pour résoudre ce problème", assène un technicien. Attendre une année pour voir un tel problème réglé est une éternité pour des citoyens aux prises avec des difficultés qui ne leur permettent plus de faire fonctionner leurs appareils électroménagers. Et dire que ce problème est loin de concerner ce quartier, puisque des citoyens à la cité Zaher et à la rue de l'ALN ont également fait part des mêmes contraintes dans l'alimentation en électricité. En attendant que des projets d'investissement soient lancés par cette entreprise, confrontée à des difficultés de toute nature dans la gestion de ses réseaux, le client n'est plus roi à Sonelgaz.
Il n'a plus qu'à s'acquitter de ses factures et à attendre une éventuelle amélioration du service offert.
Amor Z.
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Posté Le : 04/08/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amor ZOUIKRI
Source : www.liberte-algerie.com