Algérie

Chute de 40 dollars en sept semaines



 Les cours du pétrole sont tombés hier pour la première fois depuis avril sous 105 dollars après le passage de l’ouragan Gustav, pâtissant de la vitalité du dollar et de la baisse de la demande et pourraient bientôt, selon des analystes, enfoncer le seuil des 100 dollars. Vers 10h GMT, le baril de Brent s’échangeait en baisse de 2,07 dollars, à 107,34 dollars sur l’Intercontinental Exchange de Londres (ICE), et celui de Light Sweet Crude cédait 7,16 dollars, à 108,30 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Dans la matinée, les cours ont plongé jusqu’à 104,14 dollars à Londres et 105,46 à New York. Le niveau record de 147,50 dollars atteint le 11 juillet semble avoir agi comme une limite pyschologique chez les consommateurs et porté un sérieux coup à la demande : à compter de cette date, les indices d’une baisse de la consommation — notamment aux États-Unis et en Europe — ont essaimé et les prix du pétrole se sont effondrés de plus de 40 dollars en sept semaines. Le mouvement s’est brutalement accéléré lundi en apprenant l’essoufflement de l’ouragan Gustav, une menace sur les installations pétrolières du golfe du Mexique qui soutenait les cours depuis une semaine, les opérateurs ont vendu à tour de bras, entraînant le baril sous la barre de 110 dollars à Londres, une première depuis fin avril. La dégringolade des prix sera vraisemblablement au cœur des discussions lors de la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) le 9 septembre à Vienne.


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