Une note conjoncturelle ayant trait avec les réserves de change de l'Algérie, indique «une forte contraction s'établissant à 159,918 milliards de dollars à fin mars 2015 contre 178,938 milliards à fin décembre 2014, soit un prélèvement de 19 020 milliards de dollars décidé par le marché.Une note conjoncturelle ayant trait avec les réserves de change de l'Algérie, indique «une forte contraction s'établissant à 159,918 milliards de dollars à fin mars 2015 contre 178,938 milliards à fin décembre 2014, soit un prélèvement de 19.020 milliards de dollars décidé par le marché. «Ce choc externe» comme le qualifie la Banque centrale, résulte de la baisse drastique des cours du pétrole, et du manque de volonté des pays de l'Opep à s'entendre pour freiner la baisse des cours du pétrole, une baisse motivée par l'exploitation du gaz de schiste par les Etats Unis, et par une offre qui a contribué à inonder le marché. Le déficit de la balance des paiements «qui a résulté du choc externe et du creusement du déficit du compte capital, et l'effet de valorisation négatif ont fait que les réserves officielles de change (hors or) ont baissé à 159,918 milliards de dollars à fin mars 2015 contre 178,938 milliards à fin décembre 2014», relève la Banque d'Algérie dans sa note sur les tendances financières et monétaires au premier trimestre 2015. Selon la Banque d'Algérie : «cela indique une forte contraction des réserves officielles de change», note la Banque centrale dans son rapport qui présente les grands traits de l'évolution de la situation de la position financière extérieure au cours du premier trimestre 2015, sous l'effet ce choc externe, qui n'affecte pas outre mesure le niveau actuel des réserves de change, restant correct, pour faire face à la crise des manques à gagner, étant donné que notre pays n'enregistre qu'une très faible dette extérieure, dont le montant «a atteint 3,383 milliards de dollars à fin mars 2015». Le FRR fond comme neige au soleil Plus sensible et plus préoccupant est la situation que subissent «les finances publiques qui ont subi l'impact de la chute des prix du pétrole depuis mi-2014, indique la B.A.» En effet, l'impact sur les finances publiques, fortement tributaires de la fiscalité pétrolière, se reflète dans le creusement du déficit budgétaire, et l'érosion plus rapide des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR). Sous l'effet de la baisse des recettes de la fiscalité pétrolière (-28,2%) par rapport au premier trimestre 2014, la capacité de financement du Trésor s'est contractée de 571,6 milliards de DA au 1er trimestre 2015, chutant à 3.916,5 milliards de DA à fin mars 2015 (contre 4 488,1 milliards à fin décembre 2014 et 5 088,6 milliards à fin mars 2014). En conséquence, les ressources du FRR ont été largement entamées pour couvrir le déficit budgétaire qui s'est élargi au 1er trimestre 2015 (476,8 milliards de DA), alors qu'il était de 432,3 milliards de DA au 1er trimestre de l'année 2014. Déficit record et dangereux de la balance des paiements Au premier trimestre 2015, le solde global de la balance des paiements, véritable baromètre de la santé financière du pays, a affiché un déficit record de 10,72 milliards de dollars contre seulement 98 millions de dollars à la même période de 2014, selon les chiffres de la BA. En détail, le compte courant de la balance des paiements a enregistré un important déficit de 7,78 milliards de dollars au premier trimestre de l'année en cours, déficit dû essentiellement à la chute des prix du pétrole et des quantités exportées, d'une part, et à l'important transfert de dividendes cumulés, d'autre part. Le compte de capital et des opérations financières a affiché lui aussi un déficit au premier trimestre de 2015 (-2,94 milliards de dollars) contre un excédent de 896 millions de dollars à la même période de 2014. «La Banque centrale explique que ce déficit est lié au transfert de 2,34 milliards de dollars au titre d'une opération de cession par de non-résidents de parts du capital d'une entreprise qui ne serait avec l'opération de rachat des actifs de Djezzy par le FNI auprès de Vimpelcom, maison mère de l'opérateur de téléphonie mobile. La Banque d'Algérie révèle aussi que la baisse des importations durant le premier trimestre 2015 n'a compensé que partiellement celui des exportations d'hydrocarbures, avec un déficit de la balance commerciale de 4,2 milliards de dollars à fin mars contre un excédent de 1,3 milliard de dollars au premier trimestre 2014.
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Posté Le : 18/07/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar Khelifi
Source : www.lnr-dz.com