Algérie

CHU de Constantine



Le régime indemnitaire vivement contesté Après avoir mené un premier débrayage en février, les maîtres assistants en sciences médicales sont revenus à la charge hier pour un deuxième mouvement de protestation de deux jours. « Nous avons décidé de poursuivre notre grève, que nous considérons comme légitime, pour dénoncer la marginalisation et l?absence d?un dialogue responsable de la part de la tutelle », a indiqué Yassine Kitouni, président du bureau de Constantine du Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales (SNMASM), lors d?une assemblée générale tenue au CHU de Constantine. La revalorisation du régime indemnitaire, évalué à 12 000 DA, la révision de la grille nationale des salaires, le respect des libertés syndicales et l?amélioration des conditions de travail jugées déplorables au niveau des service du CHU. « Le minimum requis pour l?exercice de la médecine dans les hôpitaux n?est pas requis », affirme-t-on au SNMASM, où l?on précise que la catégorie des hospitalo-universitaires qui n?a pas été associée aux négociations sur le régime indemnitaire demeure la seule qui n?a pas bénéficié d?une réelle augmentation. Cette situation, qui a favorisé une migration des compétences vers les cliniques privées, risquera de provoquer une véritable hémorragie dans les hôpitaux. Alors que le service minimum a été assuré hier par les membres du SNMASM dans les services névralgiques, le taux d?adhésion au mouvement de grève a été estimé à 70%.


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