Algérie

CHU d'Oran: Le service d'Urologie réalise sa 21ème transplantation rénale



Le service de l'urologie du CHU d'Oran, dirigé par le Professeur Attar Abderrahmane, vient de réaliser sa vingt et unième greffe rénale. Toutes ces opérations ont été un succès sauf une qui a donné lieu à un rejet. Il s'agit d'un jeune homme de 40 ans qui a reçu le rein de sa mère de 60 ans. Les 3 autres patients qui ont subi des transplantations doivent quitter le service d'Urologie au courant de la semaine. Tous se portent bien. Le plus jeune de ces receveurs est âgé de 22 ans et le donneur d'organe n'est autre que son père âgé de 57 ans. L'autre est âgé de 28 ans et le donneur est sa mère âgée de 50 ans. Enfin, le dernier, âgé de 32 ans, a reçu un rein de sa sÅ“ur de 52 ans. Ainsi donc, tous les receveurs sont des jeunes hommes dont l'âge n'excède pas 35 ans. Sur ce point, le professeur Attar nous a indiqué que la plupart des personnes qui sont passées dans son bloc opératoire sont des jeunes. Il nous citera le cas d'une greffée de 13 ans. Dans le même sens, il signalera qu'un enfant de 9 ans figure sur la liste des personnes programmées pour la quinzaine à venir.

Concernant son programme, il a tenu à préciser que si ce n'est la grande fatigue de son équipe, il aurait procédé aux 4 transplantations prévues ces jours-ci. Parmi les difficultés rencontrées, il nous signale en premier lieu l'absence d'un immunologue. D'autre part, précise-t-il, les patients sont obligés de se déplacer jusqu'à Blida pour effectuer certaines analyses. «Pour certaines prospections préalables à toute transplantation, nous sommes obligés de mobiliser nos relations personnelles pour en faire bénéficier les patients», affirme le Professeur Attar. Commentant ses succès, il tiendra à souligner l'apport inestimable et le dévouement exemplaire de toute l'équipe qui l'accompagne dans ces opérations. «Des chirurgiens jusqu'au personnel paramédical qui assure la phase post-opératoire, aussi cruciale que l'intervention elle-même».

S'agissant de la question des donneurs, notre interlocuteur nous informe que la majorité, sont des femmes. «Généralement c'est la mère ou la sÅ“ur». Cependant, «nous restons toujours dans le cadre familial». Pour le professeur Attar, il est plus qu'urgent d'ouvrir un sérieux débat sur l'utilité d'une banque d'organes.

Toujours à propos de l'avenir immédiat, le professeur nous indique, que sur proposition de M. Baghdous Abdelkader, directeur du CHU Oran, une rencontre conviviale sera organisée avant la fin du mois qui réunira tous les transplantés et leurs donneurs. «Nous avons relevé que des liens se sont tissés entre les patients lors de leur séjour dans le service. Notre souhait est de voir ces liens se renforcer», dira-t-il. Dans ce cadre, il se rappelle d'une famille aisée qui a pris en charge les analyses d'une jeune fille issue d'une famille démunie. «Ça sera aussi l'occasion pour nous de nous informer sur le devenir de nos anciens patients». Dans ce cadre, l'on apprendra qu'une jeune femme ayant subi une transplantation est recrutée depuis un bon moment au CHU Oran.




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