Algérie

CHU d’Oran



Divergences sur la qualité du service de restauration Plusieurs services de l’hôpital d’Oran connaissent, ces derniers temps, l’indignation des malades qui se révoltent contre la qualité des repas qui leur sont servis. Ceci intervient au moment où les responsables de cet établissement rassurent du bon déroulement du service de la restauration. Ainsi plusieurs interrogations s’imposent quant au bien-fondé des soucis expri-més par les malades et face aux déclarations des responsables, notamment, que le mois de ramadan de cette année a coïncidé avec l’entrée en vigueur des nouvelles décisions ministérielles interdisant aux familles d’apporter aux leurs, des repas. Afin de mieux s’enquérir de la réalité du problème sur le terrain, nous nous sommes rendus à la cuisine centrale de l’hôpital. Sur place, l’on saura que cette structure culinaire assure les repas, au nombre de deux par jour et à des heures fixes, à l’ensemble des malades de l’hôpital. Cette donnée a presque été démentie par certains patients que nous avons rencontrés et qui disent que les repas leur sont toujours servis en retard. Cette situation n’est pas généralisée puisque des malades rattachés à d’autres services assurent que le repas leur est constamment servi à l’heure. Ceci dit, la question du timing de distribution des repas aux malades dépend de l’organisation de chaque service. Pour ce qui est de la qualité et du contenu du repas qui leur est destiné, un responsable de la cuisine centrale explique que ces normes sont fixées par un professionnel de la santé qui tient en considération la quantité de la valeur énergétique dont a besoin le corps d’un malade et également en fonction des traitements qui lui sont prescrits. Concernant ce point précisément, l’on rassure que la cuisine ne sert que des aliments frais aux malades et jamais de produits congelés, et surtout, en ce qui concerne la viande. Même si les malades avancent toute autre chose, les propos tenus ont été vérifiés par nous-mêmes au cours de notre courte visite à la cuisine centrale. Il faut savoir, par ailleurs, que la direction de l’hôpital a décidé, cette année, de refuser les contributions traditionnelles de certaines associations dites caritatives et qui avaient pour habitude d’activer à l’intérieur même de l’établissement. Cette décision, bien sûr, n’a pas été du goût de ces associations qui assuraient, selon leurs déclarations, un repas chaud et de qualité aux malades. Concernant cette nouvelle mesure, les associations lancent un appel aux autorités compétentes pour leur permettre d’apporter leurs aides, notamment, aux malades qui ne sont pas originaires de la wilaya d’Oran et qui viennent de loin. Pour le moment, la direction de l’hôpital refuse catégoriquement de revenir sur cette décision expliquant qu’elle ne fait que se conformer aux instructions du ministère de la tutelle. Par la même occasion, elle dit déployer le nécessaire afin d’assurer une bonne prise en charge aux malades en matière d’hébergement et restauration. Par la même occasion, la direction n’oublie pas de révéler que le budget consacré à la restauration est de l’ordre de 05 milliards et que selon certains parents de malades, à qui nous nous sommes adressés, il y a une nette et non négligeable amélioration en matière de prise en charge. Lamia B. /S.A.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)