Algérie


CHU
Les sections syndicales UGTA et SNAPAP, pour une fois réunies, pour une cause commune, sont montées au créneau, lors d'une conférence de presse organisée, hier, au CHU de Constantine, pour dénoncer «les comportements irresponsables» de certains représentants du corps médical qui, estiment-ils, «menacent la stabilité de l'hôpital».Cette levée de boucliers des syndicats des travailleurs du CHU, vient en réaction aux propos tenus par les membres du Syndicat national des enseignants et chercheurs hospitalo-universitaires, qui avaient organisé une conférence de presse, mercredi dernier, pour faire état de leurs revendications, dont certains points ne semblent pas faire l'unanimité au sein d'autres syndicats du secteur. Ainsi, pour les sections syndicales de l'hôpital, «il ne s'agit pas de contester les réclamations professionnelles, que nous soutenons d'ailleurs, mais de dire, haut et fort, que nous nous inscrivons contre les demandes de départ du directeur général et les propos injustes qualifiant l'état de l'hôpital comme catastrophique. Nous disons, pour ce qui nous concerne, qu'au contraire les dégradations des conditions de travail ont été freinées et on assiste à une amélioration. Il existe une feuille de route, qui a commencé à donner des résultats, dans les urgences médicales et ce, aussi bien sur le plan de l'accueil des patients que la sécurité», notent les conférenciers. Indiquant, par ailleurs, la fin des pénuries dans les médicaments qui sont, actuellement, disponibles, une amélioration indéniable dans les conditions d'hygiène générale et d'accueil des malades. De même, que les animateurs de la conférence n'ont pas manqué de souligner, que pour la première fois, tous les droits et acquis des travailleurs ont été pris en charge, dans les délais réglementaires, ce qui constitue un encouragement certain pour tous les corps professionnels actifs à l'hôpital. Et d'ajouter, que «si nous disons cela, ce n'est pas pour défendre le directeur, mais pour défendre cette stabilité nécessaire à la marche de l'institution et aux améliorations à y apporter.Le CHU a connu de 2010 à 2012 pas moins de 4 directeurs généraux, des changements qui n'ont pas ramené les améliorations souhaitées, bien au contraire. Alors, dans l'intérêt de l'institution, du malade et des travailleurs, nous pensons que la stabilité est vitale en la matière et donnons plutôt du temps à ce nouveau directeur pour réaliser sa feuille de route», soutiennent les conférenciers.




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