Algérie

Chroniques algériennes de Michel Martini, (Chroniques) - Éditions Bouchène, Paris 2002



Chroniques algériennes de Michel Martini,  (Chroniques) - Éditions Bouchène, Paris 2002
Présentation :

L’originalité de ce récit est multiple :

Tout d’abord, il témoigne de ses activités en tant que médecin et chirurgien : homme de terrain et d’action, il participe activement au développement du système de santé, en Tunisie puis en Algérie.

Met en place une formation des personnels médicaux et para-médicaux, organise des structures médicales destinées aux blessés de l’ALN, développe certaines branches de la médecine,(notamment orthopédie). Ainsi, il met ses compétences au service de la reconstruction du pays après l’indépendance.

L’homme se révèle comme un personnage d’une grande liberté et d’une grande clairvoyance : instinctivement au service des opprimés, il en paye le prix (emprisonnement).

On trouve dans ce long récit, peut-être pour la première fois dans la littérature de/et sur l’Algérie, un tel regard critique sans complaisance non seulement sur la mythologie révolutionnaire, mais également sur les lourdeurs sociologiques d’une société à reconstruire.

Ses analyses de situation sont instantanées, extrêmement lucides, et courageuses, quels que soient les risques. C’est dire que ce récit est l’histoire d’une vie assumée dans la « fièvre révolutionnaire » des années 60, mais également dans la passion d’un homme avant tout médecin dans un pays dévasté.

Quatrième de couverture :
Martini a été de ces français qui, contrairement à Camus, ont préféré « la justice à ma mère ». Chirurgien de grande renommée, il met son savoir et son talent au service des algériens, rejoint le FLN en Tunisie, passe toute sa carrière dans l’Algérie indépendante et va jusqu’à se convertir à l’Islam pour épouser une algérienne…

Martini parle en toute liberté, sans maquiller ses jugements, des gens qu’il a rencontrés, des événements qu’il a vécus, et il aurait pu en blesser beaucoup s’il avait tout raconté sur la place publique.

Il est de ceux qui pensent que le bien ne fait pas de bruit comme le bruit ne fait pas le bien.

Décidément, il y a des gens qui ne sont vraiment pas comme les autres, il n’y en a plus tellement, saluons-les lorsqu’il passent.


Tome 2

Quatrième de couverture :
Second volume des chroniques algériennes sur les premières années de l’Algérie indépendante.

Document d’une exceptionnelle qualité, ce récit constitue peut être le premier témoignage critique sur l’Algérie post-indépendance avec ses contradictions, ses mythes révolutionnaires et ses lourdeurs sociologiques d’une société bouleversée par la guerre.

Récit d’un homme qui reste avant tout médecin, et d’une existence assumée dans la fièvre révolutionnaire des années 60, avec lucidité, mais dans la passion pour un pays vécu comme une seconde patrie.


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