CHRONIQUE DE BOUMERDÈS

La lecture de l'article, paru le 18 avril dernier, dans la rubrique de votre journal «Vox populi», interpelle le corps enseignant des cycles moyen et primaire pour y apporter plus de clarifications.
Il est clair que nous approuvons et soutenons, tout comme nous l'avons fait par le passé, toutes les actions menées par le Cnapest et l'Unpef. En effet, ces deux syndicats ont déployé d'énormes efforts pour améliorer les conditions de travail et de vie sociale de l'enseignant en général : ils méritent bien nos respect et considération. Notre intervention porte essentiellement sur l'inadmissible distinction qui est faite par l'administration dans le classement des enseignants selon le diplôme obtenu et non selon les compétences. Nous ne pouvons qu'être d'accord d'exiger un niveau minimum d'instruction, sanctionné par un diplôme. Il y a quelques années, des enseignants étaient formés par des ITE ou des écoles normales où la pédagogie et la psychologie de l'enfant étaient enseignées au même titre que les spécialités, ce qui n'est pas le cas de l'université qui demeure fondamentalement théorique. Pourtant, le diplôme universitaire semble mieux évalué que le diplôme de l'ITE pour le même poste de travail, occultant totalement les compétences de l'enseignant. Est entendu par compétence, des connaissances (savoir), des capacités d'action (savoir-faire) de comportements (savoir-être) mis en œuvre en milieu professionnel dans le cadre des attributions du poste de travail. Or, il est admis à travers le monde, que pour un même emploi le classement (catégoriel ou autre), ne peut être qu'égal. La différence dans la rémunération réside dans l'ancienneté, soit dans la notation par la hiérarchie (inspecteur dans notre cas).
Groupe d'enseignants du CEM Ibn Khaldoun de Boumerdès