Contre toute attente, le vieux parti a obtenu la majorité des suffrages exprimés aux dernières élections législatives. Ses anciens et nouveaux élus savourent la victoire.
Ils arborent l'emblème national à la boutonnière de leurs costumes flambant neuf. Ils fêtent la victoire en regardant l'agneau embroché rôtir sur la braise et les capsules de «Hamoud Boualem» sauter en l'air. C'est gagné ! Avec une large marge. Ils vont pouvoir s'asseoir sur le fauteuil tant convoité. Une fois l'euphorie passée, ils se rappelleront les engagements pris avec les électeurs. Ils savent que le citoyen a répertorié toutes les promesses faites lors de la campagne, entre autres, améliorer ses conditions de vie. Ils voudront très vite les satisfaire pour éviter le mécontentement, mais ils ont aussi en tête que ce n'est qu'un slogan et que la réalité des choses est tout autre et n'existe que dans l'imaginaire du peuple. Les partis défaits qui crient à la fraude, à moins que la défaite les prive d'un «statut» auquel ils aspiraient, savent que la majorité des citoyens a toujours voté «FLN» en reconnaissance aux sacrifices consentis par les 1 500 000 martyrs. Car il est prouvé que les membres d'une formation politique pérenne représentent peut-être l'histoire ou la continuité, mais qu'ils disparaissent, alors que dure la formation à laquelle ils appartiennent. Ceci dit, les perdants n'ont pas à se lamenter, le parti politique mythique endossera cette fois la «tunique de Nessus» qui s'avérera bien pesante pour les cinq prochaines années.
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Posté Le : 20/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Bob Med Belcourt
Source : www.lesoirdalgerie.com