CHRONIQUE DE AIN BEIDA Les prix des logements prennent l'ascenseur !

Acheter un logement par exemple de type F3 dans l'une des villes les plus importantes que compte la wilaya d'Oum-El-Bouaghi (Aïn Beïda, Aïn M'lila, Oum-El-Bouaghi et Aïn Fakroun) devient presque impossible vu la cherté des prix, d'une part, et la dégradation du pouvoir d'achat des ménages, d'autre part.
Ce phénomène touche non seulement cette wilaya, mais l'Algérie tout entière. Cette augmentation des prix des logements élimine d'emblée les ménages à faible bourse qui ne pourront jamais acquérir ce type d'habitat et se tournent vers le logement social, exerçant une pression intense sur les autorités. D'autres ménages, dont la santé financière est bonne, peuvent acheter un logement par le biais de ce nouveau dispositif mis par l'Etat en matière de crédit immobilier. Ce dernier offre des avantages, à savoir : le taux de bonification de 1 à 3 % de plus la durée qui varie entre 20 et 35 ans et la facilité de remboursement à échéance, à condition de gager leurs salaires pendant la durée du crédit. Ce qui veut dire que cette catégorie de ménages est fortement endettée et sera dans l'obligation de serrer la ceinture jusqu'au remboursement du crédit, ce qui va engendrer moult problèmes dans leur vie quotidienne. La cherté des prix des logements est due non seulement à l'acquisition des terrains mais aussi à la hausse des prix des matériaux de construction, de la main-d'œuvre ou encore à l'inflation. Mais d'autres facteurs ont contribué d'une manière significative à cette hausse des prix. Comme, par exemple, le blanchiment d'argent et la spéculation. Malgré la cherté des prix des logements, il y a toujours des demandeurs et on se demande où s'arrêtera cette spirale. Tant qu'il y aura blanchiment d'argent et rapine, les montants astronomiques exigés par les promoteurs ne cesseront de s'élever...