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Chronique d'une frustration électorale



Chronique d'une frustration électorale
Elle prépare sa fête en notre vie semant la terreur aux c?urs après chaque coucher de soleil, après chaque clair de lune, après chaque brin d'espoir d'une fin d'un règne.Vote, suffrage, scrutin, élection,...une cacophonie aux romances d'une dissonance anoxique, une symphonie qui symbolise le frisson, l'incertitude, l'extinction des songes, l'extirpation des droits, l'agitation et aussi d'un autre coté l'acharnement aveugle et l'avidité de régence. La reconduction cupide à défendre ses intérêts centre les pensées citoyennes ligotées à s'investir de hâte à chercher dans la rétrospection des immortels politicards, de ceux qui refusent de lâcher la chaise et prônent la dynastie, une fluette de crédibilité qui n'a en fait jamais existé. Le mensonge, le verbiage, la rhétoricité se dénoncent, trahissent, mais s'adaptent en ludique à occulter autoritairement les droits praxiques et éterniser l'implacable «anoxie populaire».... Reste comment s'y prendre pour une reconduction d'une énième fois malgré être dévoilé'...à quoi s'attacher pour repasser son message mystifié de soubresaut sous les soupçons d'un peuple las d'entendre ce qu'il n'arrive plus à entendre '... Le citoyen en régurgite, il en a jusqu'au cou, c'est la confiance qui a perdu sa place, la vérité blesse, mais la garder pour soi la force est à son souffle poussif.... Mais..., Rien à faire ! L'attraction est plus forte, même si ce citoyen a toujours compris et n'en veut plus d'une (re) mystification,...on s'en fout éperdument. Il faut que ça se planifie pour voiler au maximum l'intelligence du peuple et évaporer ses soupçons, à le doper juste le temps d'un rebond quitte à prononcer des soutiens. A la balkanisation simulée dans la liberté de pratiques partisanes, le peuple a bien mordu maladivement croyant à une démocratie libératrice. Bientôt chaque wilaya aura son parti pour progresser plus tard vers une autre balkanisation étroite, plus dégringolée, et atterrir enfin au tribalisme engagé. La perversion serait ici imprévisible et gare au retour de la manivelle. La procédure '...changer de «tactique!»...laquelle ' La langue flexible infatigable sans os est le don du rhétoricien régenté...sauf que le peuple connaît toutes les ruses ou simplement n'inspire plus confiance!...pourquoi pas en importer alors, ou en improviser ! Quoi ' Qu'importe, Pourvu que ça marche, pourquoi pas le verlan de «tictaque»' ... Ça ne veut pourtant rien dire dans son sens inverse, ou peut être un rien imprévisible, sinon comment expliquer que ça marche à chaque fois sans qu'on ne comprenne les causes ' .... ça a toujours marché pour vous dire. Pourquoi pas cette fois !... D'ailleurs on n'a jamais compris le comment dans leur maintien malgré l'éveil du peuple,... ou supposé ! Cette stratégie vise chaque journée, toutes les autres journées prônées par des visites supposées d'inspections, par une histoire de patriotisme de 45 ou 62, derrière une qualification, par une festivité de quelconque nature, afin d'en faire un motif de rassemblement et d'en utiliser comme opportunité de faire passer son message et de cette date, cet événement, une autre date, autre événement, celui qui préoccupe autant, ce rendez-vous d'avril 2014. Un 24 février, comme par exemple qui correspond à la double commémoration, d'une UGTA qui a fini d'exister depuis l'élimination de Benhamouda, et d'une nationalisation d'un pétrole puisé par des voleurs et d'une réserve menacée par Belmokhtar alias «Laouer» et qui par ailleurs n'appartient au peuple que dans la Constitution, peut devenir miraculeusement un avril,... où, au lieu de parler de l'UGTA et du pétrole, par ailleurs du citoyen, des projets non achevés, du chômage, prévoir l'après études, on parle du vote des présidentielles. On profite de cette journée pour parler d'une autre journée. C'est ce qu'on appelle «le masochisme politique». La stratégie des festivités pour n'en faire qu'un brin passage d'une réalité, n'est en fait qu'une simulation apologique pour se rassembler sous l'anonymat d'une campagne anticipée. Le souci c'est l'unique priorité, la date qui va éliminer toutes les dates. L'événement qui va assassiner tous les événements. On est capable d'oser fêter sa naissance et célébrer la traditionnelle «GAS3A» dans une foule, inviter tout le monde, barricader les rues, chasser les mendiants et planter des fleurs et des arbres éphémères, rassembler les travailleurs en proposant des repos pour chaque présence au détriment d'une souffrance financière dans l'absence, inviter les chômeurs contre une promesse d'inscription dans les listes de chômage ou les menacer de les enlever des listes de chômage. Rendre ces anniversaires de toutes les dates un avril symbolique de songes nationalistes pour juste parler sous l'anonymat d'un événement pour l'ultime événement. On est disposé à présenter ce prochain avril sous toutes les dates, frapper à toutes les portes du calendrier, financer tous les événements de la danse ou de la chanson, implorer toutes les fêtes, qu'elles soient religieuses ou nationales, côtoyer les spectateurs dans les terrains de foot pour en faire toute une histoire dans l'inconscience de replonger le peuple dans une autre «histoire».




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