Algérie

CHRONIQUE D'ORAN



Jeune universitaire, titulaire d'une licence en sciences physique/ chimie, je travaille pour le compte d'une succursale d'un concessionnaire auto ? Oran, le si?ge ?tant ? Alger.Depuis mon recrutement le 29.05.2006, je n'ai eu qu'une p?riode de gr?ce d'une ann?e au cours de laquelle j'ai fait mes preuves de rigueur et comp?tence professionnelles au point d'?tre class?e meilleure vendeuse. H?las, cette embellie n'a dur? que le temps d'un r?ve, pour se transformer en cauchemar depuis que mon ?directeur? m'a prise pour cible et soumise ? un odieux harc?lement moral au vu et au su de tous mes coll?gues confin?s dans leur confortable l?chet?. Rel?gu?e aux archives, je n'ai, bien entendu, pas baiss? les bras et entam? une s?rie d'actions r?glementaires mais sans effet ? ce jour. Jugez-en par vous-m?mes : J'ai saisi ? plusieurs reprises la hi?rarchie ? Alger sans aucune r?action, ce qui me laisse penser que mes courriers sont escamot?s avant d?arriver ? leur destination, l?id?e que le P-dg ne r?agisse pas ? mes ?crits ne m'effleurant pas l'esprit. J'ai saisi l'Inspection du travail qui a trait? la question de fa?on aussi partiale que tragiquement cocasse. J'ai alors saisi le wali d'Oran, dans l'espoir d'?tre prot?g?e de ce ?directeur roitelet? et de ses pers?cutions sans plus d'effet, h?las. J'ai saisi, en d?sespoir de cause, des associations f?minines qui, faute de r?gler mon probl?me radicalement, m'ont au moins apport? leur soutien et aide ? la mesure de leurs modestes moyens. Originaire du sud/ouest d'Oran, j?y habite et effectue les 140 km qui me s?parent de mon lieu de travail Oran, tous les jours que Dieu fait, sortie ? 5h le matin et rentr?e ? 20h le soir : tous les jours ! C'est vous dire que ce cauchemar en est vraiment un, car je n'ai pas d'autre choix que de garder mon emploi par n?cessit?, issue de famille modeste, p?re et m?re parapl?giques ? ma charge. A l'approche des ?lections, qui pr?nent la participation de la femme dans la marche de la soci?t?, et du 8 Mars, qui consacrera, une fois de plus, l'image de la femme dans notre soci?t? berc?e par les pr?ceptes sacr?s du Saint Coran, croyez-vous devoir acc?der ? mon v?u de publier ma lettre, qui sera certainement lue par beaucoup et s?rement par cet odieux personnage qui se reconna?tra et fera, peut-?tre, son mea culpa, seule lueur d'espoir qui me reste ' Merci.


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