Algérie

CHRONIQUE D'AIT KHELLILI L'impunité dope le bourrage... des urnes !



Rideau tombé sur les élections et lever de rideau sur l'amère réalité. Des partis crient à la fraude. Une fraude révélée dans toute sa nudité que l'administration a encouragée lorsqu'elle ne l'a pas provoquée.
La réalité est amère et effraie lorsqu'on apprend que des sièges d'APC ont été assiégés puis saccagés par des électeurs se disant avoir été privés de la victoire parce que des urnes ont été bourrées de manière éhontée. Des candidats, des responsables de partis, assumant leurs responsabilités et anticipant sur les conséquences désastreuses, car instruits par les précédentes fraudes, ont averti, à temps, les autorités locales, le chef de daïra et le wali. Bien entendu, aucune mesure n'a été prise. Tant que la fraude profite au FLN... Les anciennes méthodes de fraude ont refait surface avec leur peau dure, car, certainement rassurées de l'impunité. Ce qui devait arriver arriva avec ce que, si la démocratie était protégée, rien ne serait jamais arrivé. Le pourrissement a été provoqué. C'est ainsi que des bourrages des urnes ont eu lieu. On a fait voter des citoyens absents, menacé des candidats comme si ces territoires n'obéissaient pas aux lois de la République. Après coup, la gendarmerie a été appelée pour permettre le dépouillement de boîtes bourrées, qui devraient être plutôt annulées avec cette même célérité si un effort a été consenti dans le but de défendre un Etat de droit. Une chose, au moins, est sûre, toutes les autorité concernées ont été informées. De toutes les façons, puisqu'il y a eu saccage, personne n'a le droit de fermer l'œil et de boucher l'oreille. Certainement, l'on chercherait à débusquer les casseurs, comme s'il n'y a pas eu de causes. Pour les spoliés, ils sont sûrs d'une chose : l'impunité dope la fraude. Ce qui a fait dire à un électeur que, finalement, il valait mieux garder le parti unique, car, au moins, à cette époque, on bourrait les unes sans démocratie. Cela s'est passé dans un centre de vote à Aït-Khelili, une commune de Tizi-Ouzou qui a voté de la même manière, par la fraude et la menace qu'en 2007 en atteignant, bien loin que toute autre région d'Algérie, le taux utopique de 98 %. Voici la règle de toute élection à Aït-Khelili : l'impunité dope le bourrage.


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