Algérie - Autres cours d'eau


Coordonnées géographiques :
Latitude : 0 4Y-0 55’
Longitude : 34 25’- 34 30’ ;
Allitude : 12 mètres
Superficie : 855.500 hectares
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Descriptif :
Le Chott Ech Chergui est une zone très riche en ressources en eaux salées, saumâtres et thermales chaudes, il est indu dans l’un des plus grand bassin versant de l’Algérie d’une superficie d’environ 40.000 km2. Représentatif de la région méditerranéenne, notamment en raison de la diversification des habitats qu’il renferme, on y rencontre des halipedes, des zones steppiques toujours vertes aux alentours du chott et des sebkhas complètement dépourvues de végétation. A ces formations végétales s’ajoutent les formations des zones humides où se rencontre une végétation purement aquatique lacustre et paludicole.

Type de zone humide : Continentale : (Sp) . (Ss). (Tp) . (Xf) . Y. (Zg) . Zk (b)

Critères de Ramsar : 1. 2. 4.

Critère qui caractérise le mieux le site : 1

Justification des critères :
Critère 1 :

Le Chott Ech Chergui est, après le Chott Djerid en Tunisie, la plus grande zone humide naturelle de ce type en Afrique du Nord. De par sa dimension, il contient de nombreux milieux d’eau douce, salée, saûmatre et thermale de dimension largement internationale au vu de la biodiversité qu’il renferme., C’est également un type asez rare de zone humide permanente située dans une région steppique, aride où l’eau est souvent temporaire. Critère 2 :

Le chott Ech Chergui abrite des espèces végétales vulnérables, menacées d’extinction, comme c’est le cas de la forêt relique de pin d’Alep et de la strate arbustive fortement menacée. Selon Maire (1940), cette végétation était représentée par l’association du pin d’Alep (Pinetum Halepensis) qui regroupait le chêne vert (Quercus Ilex), le genévrrier oxycèdre (Juniperus Oxycedrus), le pistachier lentisque (Pistacia lentiscus), le romarin (Rosmarinus tournefortii) et Jasminum Fruticans. Aujourd’hui, il reste encore de ces plantes quelques vestiges dégradés. Il existe également une espèce de poirier (Pyrus gharbiana) signalée ici pour la première fois en 1907, cette espèce, rare dans la région, nécessite un suivi scientifique en vue de son extension dans la région. Par ailleurs, la zone abrite trois espèces caractéristiques : Tamarix boveana, Tamarix gallica et Ziziphus lotus. Il existe des peuplements de tamarix sous forme de broussailles dispersées dans la partie Sud-Sud-Ouest de la zone d’épandage de Aïn Skhouna jusqu’au chott salé. Mais de manière remarquable, on y rencontre une forêt humide de tamarix plongée dans les eaux thermales qui proviennent de la source chaude de Aïn Skhouna. Cette forêt humide héberge le Fuligule nyroca (Aythya nyroca) et la Sarcelle marbrée (Marmaronetta angustirostris), deux anatidés classés sur la Liste Rouge de l’UICN comme « espèces vulnérables ». Le chott abrite également deux autres erspèces vulnérables, l’Outarde houbara et la gazelle Gazella gazella. Critère 4 :

Le Chott Ech Chergui est un refuge très important pour les oiseaux d’eau migrateurs et nicheurs à cause de sa situation en zone semi-désertique et steppique. C’est actuellement l’unique site du Sud de l’Algérie connu comme site d’hivernage et de nidification du Fuligule nyroca qu’on pensait plutôt inféodé au seul complexe d’El Kala : plus d’une centaine d’individus sont régulièrement recensés en hiver et plusieurs couples en période de nidification (120 individus recensés en janvier 2000 et plusieurs couples en juin-juillet 2000). C’est également, sans doute, un important site de nidification et d’hivernage de la Sarcelle marbrée et de nombreux limicoles (échasse blanche, glaréole à collier, oedicnème criard). Son rôle comme gîte d’étape, voire comme site d’hivernage important est probable. Malheureusement, les chiffres disponibles aujourd’hui, trop différents une année sur l’autre et obtenus par des agents manquant d’expérience et de matériel d’observation adéquat, ne permettent pas d’en apporter la preuve.

Caractéristiques physiques :
Caractères géologiques :

Trois formations géologiques sont représentées au niveau du chott, le tertiaire continental, le crétacé supérieur et senonien et le bajobathonien. Caractères céomorphologiques :

Le chott Ech Chergui est une vaste dépression orientée Nord-Est/Sud-Ouest s’étendant au Sud des monts de Saïda sur environ 170 Km de long et 20 Km de large. Les bords de cette dépression correspondent aux côtes 1.000 m et le fond aux côtes 985-990 m, bien que drainée par des eaux thermales et des eaux permanentes issues de forages de l’albien, ses eaux sont salées en surface. Type de sol : Les terres de cette région appartiennent aux sols désertiques, squelettiques et steppiques à texture légère et légèrement saline, ils sont couverts d’une végétation dégradée représentée par d’immenses plages de salsolacées. Caractères hydrologiques :

Le chott chergui est un bassin fermé, formé de reliefs peu accusés. La hauteur moyenne des eaux est de 250 mm environ, dont une partie s’infiltre dans le sol et, par des circulations souterraines, tend à gagner la partie basse de la cuvette. Les terrains argilo-sableux qui surmontent les calcaires créent, d’autre part, un obstacle à la sortie des eaux. On distingue des sources d’eau qui coulent toute l’année et forment des mares à biotopes spécifiques. Qualité de l’eau :

Les eaux sont en général thermales, la minéralisation est supérieure à 1 g/l, sans toutefois dépasser les 2 ou 3 g/l. Le profil chimique est formé de chlorure de sulfate et de calci-magnésium avec une T° variante de 20 à 40° .

Valeurs hydrologiques : Le chott Ech Chergui renferme trois nappes importantes, celles du tertiaire continental, du senonien et du bajobathonien. C’est également le siège d’un thermalisme remarquable, une des communes thermales porte le nom de « Skhouna » ou chaude. Cependant toutes ces valeurs ne sont pas encore assez bien perçues et donc insuffisamment mises en valeur. Le classement de ce site sur la Liste Ramsar permettra sans doute de développer cet intérêt. A l’image de tous les chotts, celui d’Ech Chergui est réputé comme étant un excellent terrain de parcours très riche, utilisé et très apprécié par les pasteurs, les premiers riverains de la zone humide. C’est également ici qu’est élevé le dromadaire de la région dont le gouvernement algérien subventionne la reproduction naturelle.

Caractéristiques écologiques :
Trois groupements végétaux sont rencontrés dans la région du chott Echc Chergui, ceci en plus de la végétation caractéristique des zones humides (lypha, rosehère, scirpes, et autres potamots, ceratophylum et myriophyhum) : le Groupement des hautes plaines, celui des daïas, celui du littoral du chott.

Flore remarquable :
La flore remarquable de la région est représentée par les espèces endémiques suivantes : Euphorbia guyoniana (endémique au Sahara) ; Holenackeria polyodon (endémique à l’Afrique du Nord) ; Carum foetidum (endémique) ; Frankenia thymifohia (endémique à l’Afrique du Nord) ; Thymus cihiatus (endémique à l’Afrique du Nord) ; Anacyclus cyrtolepidioides (endémique) ; Hehianthemum apertum (endémique). De plus, il est à signaler la présence de quatre espèces indigènes qui sont : Tamarix Boveana, Tamarix gahhica, Pyrus gharbiana et Ziziphus lotus.

Faune remarquable :
L’avifaune nicheuse est représentée par le fuligule nyroca et la sarcelle marbrée (deux espèces classées vulnérables sur la liste rouge de l’UICN), le glaréole à collier, l’échasse blanche, et l’oedicnème. Le Chott est également riche en ichtyofaune Direction Générale des Fôrets



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Terrestre - Etudient - Tam, Algérie

16/04/2013 - 91099

Commentaires

je cherche des cartes de chott ech chergui pluviometrique hydogeologique geologique piezometrique
lamrani nassima - etudiante - tizi ouzou, Algérie

16/02/2013 - 72824

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