Algérie

Choisis par «Who's who in the world» Deux chercheurs algériens primés



Choisis par «Who's who in the world»                                    Deux chercheurs algériens primés
Conviction - «J'ai choisi de rester en Algérie alors que j'ai eu des propositions de l'étranger, aujourd'hui je suis contente de relever le défi et même si cela a été long, le résultat est là.»
C'est ce qu'a déclaré à InfoSoir Naïma Belhanèche, première femme dans le monde arabe et deuxième chercheur algérien à avoir été choisie par Who's who in the world. Ne pouvant pas retenir ses larmes sous le coup de l'émotion, cette enseignante de l'Ecole polytechnique d'Alger qui a été honorée jeudi à l'hôtel El- Aurassi par Bachir Messaïtfa, secrétaire d'Etat chargé des Statistiques et de la Prospective, ajoute : «C'est un résultat qui fait honneur à la femme algérienne.
Cette distinction représente pour moi une fierté en tant que femme et en tant qu'enseignante à l'université. C'est le couronnement de toute une carrière.
Cette distinction vient conforter les efforts déployés pour aboutir à ce travail. J'ai énormément confiance dans les compétences nationales qui doivent être au service du développement économique du pays.»
A propos de son projet, cette universitaire nous dit : «Ce n'est pas un projet particulier, mais j'ai travaillé sur plusieurs sujets ayant trait à l'environnement notamment le recyclage du plastique. Tout le monde en Algérie a dû constater qu'il y a énormément de déchets plastiques dans notre environnement.
Ce sont des matières issues d'une ressource non renouvelable qui est le pétrole, et le fait de les jeter dans la nature, sans aucune valorisation, est un énorme gaspillage.
Donc, le mieux est de les récupérer, d'autant plus que ce sont des matériaux éternels, et on n'a jamais de certitude quant à leur disparition puisque certains débris restent indéfiniment dans la nature. En outre, nous avons abordé l'après-pétrole. Nous avons envisagé des produits de substitution à base de ressources naturelles telles que les huiles végétales et on a choisi le tournesol pour élaborer de nouveaux produits alternatifs et les premiers résultats sont prometteurs».
Parmi les difficultés pénalisant les travaux des chercheurs, notre interlocutrice cite, entre autres, les lourdeurs administratives, le manque d'équipement, de locaux et de structures ainsi que les longs délais dans l'approvisionnement en certains produits.
Pour leur 29e édition, les publications Who's who in the world avaient retenu la biographie d'un autre Algérien, en l'occurrence le professeur Mohamed Si Ameur, chercheur et enseignant au département de génie mécanique de l'université de Batna. M. Si Ameur a été, quant à lui, honoré par le secrétaire d'Etat chargé des Statistiques et de la Prospective, pour ses recherches dans le domaine des énergies renouvelables, essentiellement l'énergie solaire et la fabrication des panneaux photovoltaïques.
«Cette distinction va me permettre de progresser sur le plan scientifique et pédagogique, mais aussi, d'approfondir mes relations dans le secteur socioéconomique.»
Lors de cette cérémonie M. Messaïtfa a tenu à féliciter les deux chercheurs précisant que «c'est surtout un hommage symbolique que nous réservons à la recherche scientifique appliquée». M. Messaïtfa a indiqué qu'un chèque en blanc est attribué à tous les chercheurs scientifiques pour le financement de leurs travaux.


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