Les nouveaux bâtiments sont complètement défigurés par des aménagements anarchiques et illicites.
Dans un contexte global d’anarchie, la ville de Chlef, considérée à tort comme la vitrine de la région, perd de plus en plus le visage traditionnel d’une agglomération à l’urbanisme bien étudié et en parfaite harmonie avec ses spécificités.
N’oublions pas que la cité a connu, à trois reprises, des séismes destructeurs qui ont rendu nécessaire un plan de construction et d’urbanisme plus adapté aux aléas naturels et au statut de cette métropole.
Si, après la secousse de 1954, l’administration de l’époque avait tenu compte de tous ces paramètres, celle de l’Algérie indépendante en a, malheureusement, fait une question secondaire, du moins après les années 80.
Pourtant, les responsables qui se sont succédés à la tête de la wilaya, avaient un atout de taille pour repenser la reconstruction de la Ville et ses quartiers périphériques.
Or, cet aspect essentiel de la qualité du bâti a été non seulement négligé par les décideurs mais aussi encouragé par le laxisme et l’impunité qui continuent de faire des ravages dans le secteur.
Seules quelques constructions publiques échappent à ce phénomène mais, une fois occupés, les nouveaux bâtiments sont complètement défigurés par des aménagements anarchiques et illicites.
Plus grave encore, rien n’a été fait par les décideurs pour freiner, voire stopper, cette forme d’expansion aux conséquences néfastes pour le cadre urbanistique et la qualité de vie dans les cités d’habitation.
De même, l’on continue d’observer, sans broncher, la prolifération de nouvelles constructions sans les règles élémentaires en matière d’urbanisme notamment.
Jusqu’à quand?
Ahmed Yechkour
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Posté Le : 06/03/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : El Watan.com du mardi 6 mars 2012