Algérie

Chlef - Quel sort pour les projets touristiques prévus sur les terres agricoles?



Chlef - Quel sort pour les projets touristiques prévus sur les terres agricoles?


Trois zones d’expansion touristique (ZET) sont prévues sur des terres agricoles à Tigheza (Beni Haoua), Mainis (Ténès) et Aïn Hamadi (El Marsa). Elles s’étendent sur une superficie de 630 hectares, qui constituent des surfaces agricoles plantées principalement de vignes de table et de cultures sous serres.

Le foncier agricole et forestier, situé à l’ouest de la ville côtière de Ténès, le long du rivage s’étendant sur plus de 4 kilomètres, a été en grande partie envahi par le béton après son affectation pour des projets dans divers secteurs.

Ce qui pour beaucoup hypothéquerait l’avenir touristique de ce qui reste de «Ténès la coquette». «Cette malheureuse et regrettable situation» sera-t-elle étendue aux autres extrémités du littoral ouest et est, allant de Ténès jusqu’à El Marsa, d’une part, et de la commune de Beni Haoua à la limite avec la wilaya de Tipaza, d’autre part ? C’est la question que se posent sans cesse les habitants de la région et les estivants fréquentant régulièrement les côtes en question.

Il faut signaler que trois zones d’expansion touristique (ZET) sont prévues sur des terres agricoles à Tigheza (Beni Haoua), Mainis (Ténès) et Aïn Hamadi (El Marsa). Elles s’étendent sur une superficie de 630 hectares qui constituent des surfaces agricoles plantées principalement de vignes de table et de cultures sous serres.

Selon nos informations, le transfert de ce potentiel foncier vers le secteur du tourisme n’a pas encore fait l’objet de déclassement des terres en question. Cette procédure est confiée à une commission nationale qui a déjà eu à se prononcer favorablement sur nombre de terres agricoles transférées à la construction de projets publics dans la région, notamment sur le littoral ouest.

On ne sait pas pour le moment si le recours à ce procédé est toujours possible à la lumière de la conjoncture particulière que vit le pays et des dégâts causés au paysage naturel des cotes de Ténès, appelée pourtant à devenir une destination touristique privilégiée.


A. Yechkour


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