Chlef : Quel sort pour les logements F1 '

Des logements F1 demeurent inoccupés ou squattés après le relogement de leurs occupants dans des appartements F3 et F4 depuis quatre ans.Le relogement de cette catégorie de personnes, entamé en novembre 2014, devait toucher 945 familles, dont le gros se trouve au chef-lieu de wilaya. En parallèle, les logements F1, libérés suite à cette opération, devaient être aménagés en F3 par l'Office de promotion et gestion immobilière (OPGI).
Selon un récent décompte des services du logement de la wilaya, il reste 200 appartements F1 pour lesquels ils ont proposé leur «annexion» aux appartements F3 et F4 dont jouissent d'autres familles.
En revanche, pour beaucoup de Chélifiens, ce quota de logements F1 constitue plutôt une bonne opportunité de recaser (provisoirement) certains cas sociaux, comme les jeunes cadres, les habitants des bidonvilles ou les familles jetées à la rue pour diverses raisons, et ce, en attendant mieux.
Rien qu'au sein des 18 000 habitations en préfabriqué construites après le séisme de 1980, il y a des dizaines de jeunes couples qui s'entassent avec leurs parents dans de minuscules logements de ce type dont la durée de vie est largement dépassée.
Une décision en ce sens des pouvoirs publics serait certainement fort appréciée par cette catégorie de citoyens défavorisés, en particulier au chef-lieu de wilaya, où le problème du logement se pose avec acuité.
En effet, depuis 2014, cette grande agglomération de 300 000 habitants, de surcroît durement affectée par le tremblement de terre de 1980, n'a bénéficié d'aucun nouveau programme de réalisation de logements sociaux.
Actuellement, seulement une centaine de logements sociaux sont en cours de construction pour ?. 14 000 demandes en instance nécessitant une prise en charge.