Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader BOUAZGHI, a effectué mardi une visite de travail dans la wilaya de Chlef. Le ministre s'est rendu tout d'abord au niveau de la commune d'Oued-Fodda où il visité un complexe de chambres frigorifiques appartenant à un privé.Au sujet des capacités de stockage, le ministre dira qu'«aujourd'hui la wilaya de Chlef dispose d'une capacité de stockage de 100.000 m3 alors qu'elle était de 10.000 m3 il y a peine une dizaine d'années, mais cela demeure insuffisant pour une wilaya à vocation agricole». D'où, dira le ministre, «la nécessité pour les pouvoirs publics d'encourager les investisseurs désireux de placer leurs capitaux dans ce créneau». Dans la commune de Labiodh Medjadja, le ministre a visité une exploitation agricole puis a entendu un exposé sur le secteur agricole au niveau de la wilaya.Selon le ministre, l'opération moisson-battage a atteint un taux de 40% à l'échelle nationale et se déroule dans de bonnes conditions. En cette occasion, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de recourir à l'irrigation des parcelles de terre pour accroitre les rendements sachant que pour chaque hectare irrigué, le rendement est multiplié par 5 voire 6.La wilaya de Chlef dispose de près de 200.000 hectares de terre cultivables dont seulement 28.000 ha font l'objet d‘irrigation à partir des deux barrages (Sidi-Yagoub et Oued-Fodda) ainsi que de forages. Le wali vient d'autoriser à nouveau le creusement des puits et la réalisation de forages après qu'ils furent interdits pendant plus d'une décennie. Selon le ministre, «les objectifs tracés par le gouvernement concernant les terres irrigables ne sont pas atteints, soit 2 millions d'hectares, alors qu'aujourd'hui seulement 1,2 million d'hectares est irrigué». Le ministre dira qu'«avec 2 millions d'hectares de terres irriguées nous parviendrons à atteindre facilement l'autosuffisance alimentaire et pour cela j'invite toutes les directions agricoles des wilayas du pays à s'investir pour atteindre cet objectif».Concernant la production de lait, le ministre a indiqué que «notre pays ne connait pas un problème de production qui est de l'ordre de deux milliards de litres par an, mais celui de la collecte et de la distribution». D'autant plus, précise-t-il, que «l'Etat procède régulièrement à l'importation de lait en poudre». Il a indiqué qu'«une commission mixte est à pied d'?uvre pour apporter des solutions à cette problématique». Poursuivant sa visite, le ministre s'est rendu à Ouled-Farès pour inaugurer une station d'usinage et de conditionnement des semences de céréales, à vocation régionale, et pour remettre également à un groupe de fellahs des décisions d'attribution de tracteurs et de moissonneuses-batteuses.Enfin la dernière commune visitée par le ministre et la délégation qui l'accompagnait est celle de La Marsa. Au programme, l'inauguration d'une halle à marée située dans l'enceinte du port. Elle a coûté 179 millions de dinars.Le ministre a émis le v?u de voir cette structure remplir son rôle de régulateur dans la vente du poisson. Le ministre dira «si les halles à marée sont des lieux privilégiés pour mettre en présence une offre de produits de la mer par nature variable, et une demande toujours plus importante pour ces mêmes produits, il faut savoir quelles sont les seules structures où les pêcheurs ont une garantie totale de paiement puisque seuls les acheteurs disposant d'une caution bancaire sont autorisés à participer aux ventes».
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Posté Le : 15/06/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Bencherki Otsmane
Source : www.lequotidien-oran.com