Chlef : Pourquoi l'investissement touristique peine à démarrer '

Bien que leur patrimoine soit assaini et officiellement affecté à la réalisation de projets touristiques depuis longtemps, les trois zones d'expansion touristique, sur les dix que compte le littoral de la wilaya, attendent toujours leur aménagement.La raison du retard ' Selon le président de la commission de l'APW chargée du tourisme, de la culture et de l'artisanat, une partie de l'argent dégagé en 2014 pour cette opération a été utilisée par les autorités locales pour l'indemnisation des fellahs expropriés. Il a noté que l'enveloppe financière restante ne suffit pas à couvrir les dépenses liées aux futurs travaux d'aménagement des ZET prévues à Aïn Hamadi, Mainis et Tigheza, sur les côtes d'El Marsa, Ténès et Beni Haoua.
Cela ne fait qu'aggraver, d'après lui, la situation et retarder le lancement des 25 projets d'investissements touristiques agréés depuis des années par l'administration locale. Il s'agit, entre autres, d'hôtels, de résidences, de bungalows, de centres de thalassothérapie, de parcs de loisirs et de surfaces commerciales.
Il ressort de l'exposé de la commission qu'un seul investisseur a reçu, pour le moment, le permis de construire et les autres projets, au nombre de 24, attendent toujours leur approbation par les services du ministère du Tourisme.
Il y a lieu de signaler à ce sujet qu'une superficie de 630 hectares de terres agricoles (vignobles et cultures maraichères) a été déclassée pour les besoins des projets touristiques en question.
La commission de l'APW a, encore, relevé les lenteurs bureaucratiques qui entravent la valorisation et l'exploitation des riches potentialités naturelles que recèle la wilaya pour toutes les branches de tourisme (balnéaire, montagne, thermal et culturel).
Le ministère du Tourisme a particulièrement été pointé du doigt pour les lenteurs considérables accusées dans la validation des projets locaux, validation sans laquelle ces investissements n'auront pas de chance d'aboutir.