Algérie

Chlef - Plaidoyer pour une économie de l’eau pour faire face à la sécheresse





L’agence hydrographique Chlef-Zahrez organise, depuis hier, sous l’égide de l’Agence de gestion intégrée des ressources en eau (Agire), deux journées d’information au profit des imams de la wilaya sur les questions de l’eau.

La sécheresse persistante qui affecte la région du Cheliff depuis dix mois, inquiète de plus en plus les pouvoirs publics, les agriculteurs et les organismes en charge de la planification, la production et la distribution du précieux liquide. A ce propos, l’agence hydrographique Chlef-Zahrez organise, depuis hier, sous l’égide de l’Agence de gestion intégrée des ressources en eau (Agire), deux journées d’information au profit des imams de la wilaya sur les questions de l’eau.

Hier, les participants se sont rendus sur le site du barrage de Sidi Yacoub, au sud-ouest de Chlef, où ils ont reçu des explications sur le fonctionnement et la capacité de cet ouvrage qui est utilisé autant pour l’irrigation que pour l’AEP. Pour ce qui est du programme d’aujourd’hui, il prévoit une session de formation des imams sur le rôle que doit jouer la mosquée dans la sensibilisation des citoyens sur la préservation et l’utilisation rationnelle de la ressource hydrique.

La situation est devenue critique, puisqu’il n’y a plus de lâchers d’eau le long de l’oued Cheliff pour l’irrigation des parcelles agricoles situées des deux cotés de cet oued qui traverse notamment les wilayas de Chlef, Relizane et Mostaganem. Il faut dire aussi que le niveau des deux barrages que compte la wilaya a sensiblement baissé au moment où l’agriculture a besoin de plus d’eau pour l’irrigation des vergers arboricoles et des cultures maraîchères, surtout après la clôture de la campagne d’irrigation 2017.

Pour rappel, le secteur avait bénéficié cette saison d’un quota de 35 millions de mètres cubes. Si l’opération s’est bien déroulée, selon les gestionnaires de l’ONID, grâce à cette quantité, la sécheresse commence déjà à s’installer dans la région avec la mise en place de mesures drastiques de distribution de cette denrée vitale.

Il faut signaler par ailleurs que le barrage de Sidi Yacoub continue d’être utilisé pour l’AEP, alors qu’il devait être exclusivement orienté vers l’irrigation après la mise en service d’une station de dessalement de 200.000 mètres cubes par jour.


Ahmed Yechkour


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