Ceux-ci ont atteint les 9000 DA le quintal, soit le double de ceux pratiqués antérieurement sur le marché local. Ainsi, dans une récente correspondance adressée au chef de l?exécutif de la wilaya, la fédération de Chlef de l?Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA) attire l?attention des pouvoirs publics sur les conséquences qui en découleront sur les différents projets publics, notamment les programmes de constructions scolaires et d?une cité de 2300 logements sociaux à Chettia. « L?inquiétude qui règne au sein de la corporation est exacerbée par l?obstination de certains maîtres d?ouvrage à vouloir imposer les contrats à des prix fermes et non révisables », relèvent-ils dans leur correspondance. Et d?ajouter : « Cette pratique pénalise gravement cet outil de réalisation qui contribue pleinement à la réalisation du programme du président de la République et à l?essor socioéconomique de la wilaya. » Par conséquent, les plaignants exigent des modifications des contrats par des « avenants de redressement des prix du béton armé et de certains prix des lots de plomberie et d?électricité ». A défaut d?une solution urgente à ce problème, les entrepreneurs concernés déclarent être dans « l?impossibilité de continuer à travailler dans les circonstances actuelles » et affirment que les chantiers « risquent d?être paralysés à cause des ruptures des anciens stocks des matériaux concernés ».
Posté Le : 18/03/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Yechkour
Source : www.elwatan.com