C’est un véritable cri de détresse qu’ont lancé les professionnels de la filière tomate, qui sont plongés à nouveau dans la tourmente, en raison de la production record enregistrée cette année dans les zones de culture sous serres.
Ils ont du mal à commercialiser leur produit dont le prix est inférieur à 10 DA le kilo au stade du gros alors qu’aux marchés de vente au détail, il est cédé à moins de 25 DA.
«Nous avons consenti des sacrifices et fait les efforts nécessaires pour atteindre un tel niveau de production, mais personne ne semble se soucier de notre situation ni des pertes considérables que nous accusons actuellement. Le prix de vente dérisoire ne nous permet même pas de couvrir nos frais», dénoncent des agriculteurs de la région côtière de Beni Haoua et de Breira.
Ils disent être délaissés sans aucune assistance des pouvoirs publics à présent que les marchés de la région sont inondés de tomates.
Devant les carences actuelles du circuit de distribution, les agriculteurs en question réclament, ni plus ni moins, l’intervention du gouvernement pour sauver la filière d’une catastrophe réelle aux conséquences désastreuses autant pour les fellahs concernés que pour les consommateurs.
A en croire des professionnels du secteur, la tomate n’est pas la seule dans cette situation, puisque des légumes comme la courgette et le haricot vert subissent le même sort.
Cela aurait pu être évité, selon eux, s’il y avait un plan de culture définissant les quantités à produire pour chaque aliment stratégique.
Ahmed Yechkour
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Posté Le : 14/06/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : elwatan.com du lundi 12 juin 2017