Avec près de 2.000 hectares de terre cultivée et un rendement qui oscille entre 250 à 300 quintaux à l'hectare, la direction de services agricoles de la wilaya de Chlef prévoit une production, en décembre prochain, de plus de 53.000 quintaux de pomme de terre. Cette récolte, note la DSA, permettra de maintenir les cours du prix de la pomme de terre à 20 DA le kilo, voire moins. Les cultivateurs cèdent leur production à raison de 15 dinars le kilo. Cependant, si les prix de vente dans l'ensemble des marchés de la wilaya sont à leur niveau le plus bas et font, par conséquent, le bonheur des ménages et consommateurs de ce tubercule, les producteurs, eux, arrivent difficilement à faire des bénéfices qui leur permettront de «rentrer dans leurs frais» et pérenniser par conséquent leur travail dans ce domaine. Il faut dire que le maillon faible de cette chaine agricole, c'est justement les producteurs notamment ceux moins organisés et les moins influents qui sont «sanctionnés» par cette baisse des prix, car les commerçants qui possèdent ou louent des chambres froides sont à l'abri des fluctuations du marché. Ces derniers, en plus des mesures de soutien dont ils bénéficient de la part de l'Etat, ils peuvent à leur guise écouler leur produit en fonction de la demande et au prix qui leur convient. Par contre, les producteurs sont soumis à d'autres impératifs. Ils sont contraints de vendre leurs produits même au moment ou les prix sont au plus bas, d'où la nécessité de maintenir «un juste prix» pour satisfaire aussi bien le consommateur que le producteur.
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Posté Le : 21/11/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Bencherki Otsmane
Source : www.lequotidien-oran.com