La dernière décade du mois sacré de
ramadhan a vu une légère baisse des prix des fruits et légumes a-t-on noté à
travers les principaux marchés de la wilaya. A titre d'exemple la tomate qui
avait atteint les 80 dinars, dès le début du mois sacré, s'est rétractée pour
se stabiliser autour des 30-40 dinars le kilo. Idem pour les fruits qui non
seulement sont proposés à des quantités plus que suffisantes mais à des prix
raisonnables. La pomme, la poire ou les prunes se négocient
autour des 40 dinars le kilo. Toutefois le raisin «muscat» tient la barre haute
car depuis son apparition sur les étals des marchés, son prix n'oscille que
légèrement entre 140 et 150 dinars le kilo. Il faut dire que les traditions
culinaires des Chélifiens, au cours du mois de ramadhan notamment, lors du «s'hor», préférant le couscous accompagné de raisin ont fait
que ce fruit est très demandé.
Quant aux viandes hormis le poulet qui a
connu une baisse significative du prix de vente (actuellement affiché à 190
dinars le kilo contre 250, au début du mois d'août), la quasi-totalité des
bouchers affichent 800 dinars le kilo pour la viande ovine et 900 dinars le
kilo, pour la viande bovine. Par ailleurs en prévision de la fête de l'Aïd, la
confection des gâteaux reviendra plus chère pour cette année.
Car mis à part l'huile et le sucre dont les
prix n'ont pas connu d'augmentation, ceux des autres ingrédients entrant dans
la composition des gâteaux ont tous augmenté. A titre d'exemple et à défaut
d'amandes (trop chères) ce sont les cacahuètes qui sont les plus demandées par
les ménagères; elles sont proposées à 320 dinars le kilo. Même la margarine a
connu une hausse de 10 dinars pour un paquet de 500 g. Certains commerçants
proposent cette dernière à 110 dinars le paquet de 500 g contre 94 dinars, il y
a peine une vingtaine de jours. Quant aux habits, les parents sont unanimes à
reconnaître que les prix ont plus que doublé. Une simple virée aux boutiques
confirme cette tendance à la hausse des prix des vêtements. A titre indicatif
un simple tee-shirt pour enfant est proposé à plus de 1.800 dinars. Et ce n'est
pas terminé, car avec les dépenses que nécessitent la traditionnelle confection
des gâteaux pour fêter l'Aïd el Fitr et l'achat de
vêtements pour leurs enfants, autant dire que les Chélifiens n'ont pas fini de
tirer la langue. Ils n'auront, pour ainsi dire, que quelques jours pour
souffler et faire face aux frais de la rentrée des classes. La boucle sera
bouclée et l'heure des comptes aura sonné.
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Posté Le : 23/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Bencherki Otsmane
Source : www.lequotidien-oran.com