La salle des délibérations de la cour de justice a abrité, ce
jeudi, la quatrième
journée d'étude régionale qui a porté sur la révision exceptionnelle
des listes électorales à l'intention des présidents de tribunaux et plusieurs
autres magistrats venus des cours de Relizane, Tiaret, Djelfa et Médéa en plus
de ceux de Chlef. Ont assisté également le président de la cour de Chlef, le
procureur général près la
même cour et le directeur de la réglementation et
des affaires générales (DRAG) de la wilaya de Chlef.
M. Amara Mohamed, directeur
général des affaires judiciaires et juridiques au ministère de la Justice, a rappelé que
cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'une série de séminaires initiés par
le ministère de la
Justice visant à expliciter le rôle important des magistrats
dans le cadre des nouveaux textes de loi relatifs à la révision exceptionnelle
des listes électorales. La révision ordinaire est faite au cours du dernier
trimestre de chaque année, généralement le mois d'octobre, tandis que la révision exceptionnelle,
elle intervient après promulgation du décret présidentiel portant convocation
du corps électoral.
Parmi les
innovations apportées par la
nouvelle loi, le premier maillon de ce dispositif, la commission administrative
communale chargée de la révision exceptionnelle des listes électorales
est désormais présidée par un magistrat qui aura à désigner deux électeurs
figurant sur la liste
électorale communale en qualité de membres de cette
commission. Le maire et le secrétaire général de la commune seront
également membres de la
commission. Toutes les attributions de cette commission ont
été clairement expliquées et vulgarisées par M. Amara, notamment celles
relatives aux inscriptions, radiations et recours. Il a précisé que pour les
recours, c'est la justice
qui statuera en premier et dernier ressort. A ce propos, la nouvelle loi
électorale a prévu les tribunaux ordinaires comme instances de recours aux lieu
et place des chambres administratives dépendant des cours lesquelles ont été
érigées, depuis l'année passée, en tribunaux administratifs jouissant d'une
autonomie et ce, dans un souci de facilitation de démarches et de proximité. L'autre
innovation réside dans la
composition de la commission électorale
de la wilaya, désormais
formée uniquement par trois magistrats (un président et deux conseillers) alors
qu'auparavant, elle était mixte. Les trois magistrats sont désignés par le
ministre de la Justice,
garde des Sceaux et siègeront au niveau de la cour de justice le jour du
scrutin au lieu du siège de la
wilaya comme auparavant. L'autre innovation est la création de la commission nationale
de supervision du processus électoral dont les membres sont des magistrats
désignés par le président de la
République.
A la fin de la rencontre, M. Amara a
affirmé que plus de 4.000 magistrats sont mobilisés au niveau du pays pour
assurer le bon déroulement du processus électoral dans toutes ses étapes.
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Posté Le : 04/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Abbad Miloud
Source : www.lequotidien-oran.com