Algérie

CHLEF.. Les habitants revendiquent des logements sociaux



Les habitants endurent une situation difficile en matière de logements sociaux. Ils ont fait savoir que 47 demandes de logements ont été déposées depuis l'année 2010 mais sont restées sans suite.Le quartier l'Ardh El Beida, situé au sud-ouest du chef-lieu de commune de Chettia, est laissé pour compte par les élus communaux. Le logement social, la réhabilitation de l'unique école primaire, l'éclairage public, l'aménagement urbain, un bureau de poste et un dispensaire, sont les revendications de la population. Les habitants endurent une situation difficile en matière de logements sociaux. Ils ont fait savoir que 47 demandes de logements ont été déposées depuis l'année 2010, mais elles sont restées sans suite. Les demandeurs de logements avaient protesté plusieurs fois devant le siège de la daïra d'Ouled Farès. Les habitants interpellent les autorités locales, en vue de répondre à leurs doléances.
Dans le quartier, qui abrite 54 familles, leurs habitations réalisées en 1986 ne répondent à aucune norme de construction, en matière de protection de leurs habitants contre les aléas climatiques, puisque les toitures ont été faites de plaques ondulées Eternit en amiante-béton (matériau cancérigène), qui se sont dégradées au fil des temps, et les cloisons sont fissurées.
Devant cette situation, les habitants réclament un quota de logements sociaux, où une aide financière pour aménager les habitations. Le quartier se trouve depuis des années dans le noir. L'éclairage public fait défaut, malgré la présence des lampadaires. Certains sont opérationnels et fonctionnels, mais d'autres sont munis de lampes grillées qui, même remplacées, ne durent pas plus de cinq jours. En passant de nuit, rien ne prouve la présence d'une agglomération. Les habitants ont peur de sortir la nuit. Les fidèles se rendent à la mosquée, édifiée à la sortie ouest de la localité, dans le noir. Les élèves et étudiants sortent très tôt le matin. Ils craignent d'être agressés par des personnes ou des chiens, nous dira notre interlocuteur.
Un citoyen a qualifié son lieu de résidence d'un cimetière abandonné, si ce n'est la présence des habitants qui vont et viennent pendant la journée, mais dès la tombée de la nuit, toute activité cesse. Les habitants réclament également l'aménagement de l'unique école primaire, qui se trouve dans un état de dégradation très avancé, ainsi qu'un dispensaire, afin d'éviter le déplacement vers le centre de la commune, et un bureau de poste.
Côté jeunesse, cette tranche de la société demeure dans la marginalisation et l'oubli. L'agglomération est démunie de toutes les infrastructures, à savoir un terrain de proximité hormis, une aire de jeu à l'abandon, un centre culturel, une salle de spectacles, une piscine semi-olympique, un terrain gazonné. Les moyens de loisirs sont inexistants, et les jeunes fuient la localité pour aller au centre de la commune de Chettia. Là, ils trouvent l'occupation et oublient le marasme et l'ennui.


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