Algérie

Chlef.. Les «dos-d'ânes faits maison» exaspérent les automobilistes



De multiples «dos d'ânes» se créent anarchiquement sans que les autorités concernées interviennent pour mettre un terme à cette pagaille qui gêne tant la circulation en milieu urbain et ne répondent à aucune norme sécuritaire.Afin d'inciter certains conducteurs à respecter la limite de la vitesse, de nombreux habitants ont innové dans leurs quartiers des ralentisseurs faits maison. Ces derniers ferment en largeur les voies de communication au sein de plusieurs communes de la wilaya, ils semblent être mis en place de façon anarchique et la moindre réglementation par les citoyens, en face de leurs logements et au voisinage des écoles, pour mettre fin à l'excès de vitesse de certains conducteurs, pouvant générer de graves accidents. De multiples «dos d'ânes» se créent anarchiquement sans que les autorités concernées interviennent pour mettre un terme à cette pagaille qui gêne tant la circulation en milieu urbain et ne répondent à aucune norme sécuritaire. Ce constat si déplorable tend à prendre des proportions si inquiétantes à travers les différents quartiers de Chlef, par l'installation de cordes à la place de dos d'âne, qui demeurent si invisibles au cours de la nuit et provoquent tant de dégâts aux automobiles qui empruntent ces voies. Certains ralentisseurs ressemblent à des dos d'ânes, à des dos de chameaux. Il y en a des gros, des épais, des durs et des mous. On peut les trouver aux abords des établissements scolaires, ce qui est normal, mais aussi sur les évitements, sur une voie rapide, sur un chemin non classé et même sur une pente difficile.
Le conducteur est obligé de les traverser à une faible vitesse au risque d'y laisser le carter ou le par choc. Dans certaines ruelles, en plus de leur état déplorable, ont bénéficié de quelques dos d'âne, pour en vérité mieux pourrir la vie aux usagers. Si des habitants en colère exigent la pose de ralentisseurs, d'autres dénoncent ces poses anarchiques. On dénombre plus des milliers de ralentisseurs à travers la wilaya et rares sont ceux qui répondent aux normes. Ces ralentisseurs, différents les uns des autres, sont, parfois, en béton, en goudron, où tout simplement, en terre battue. En plus, c'est cette nuée de dos-d'âne, sur une distance ne dépassant pas les 200 m, qui soulève l'ire des conducteurs. Ainsi, à la périphérie ouest de la ville de Chlef, suite à un accident dont la victime, une jeune femme décédée sur place par à automobiliste, et après une révolte des résidents du quartier qui ont fermé la route menant au centre-ville, il a été érigé 5 dos-d'âne sur demande des protestataires.
Les automobilistes se plaignent des dégâts causés à leurs véhicules à cause du délabrement avancé des routes et des dos-d'âne qui poussent comme des champignons. Dernièrement des dos-d'âne ont été érigés, n'importe comment sur la RN-19, ont été derrière un accident grave de plusieurs voitures au niveau de la localité du lieu dit El-Abbassia, qui a causé de graves blessures à plusieurs personnes. La pose d'un ralentisseur est normalement soumise à un dossier d'étude volumineux contenant principalement des informations sur le trafic journalier moyen et le plan de la circulation. Cette étude nécessite une approbation de la part des représentants des ministères des Travaux publics, de l'intérieur et des Transports. Si les autorités locales voient, dans ce projet, une solution et un moyen de prévention contre les accidents de la route, les automobilistes, eux, déplorent l'anarchie qui règne dans l'installation de ces ralentisseurs, lesquels sont à l'origine de la congestion de la circulation et des embouteillages, enregistrés, notamment aux heures de pointe «Que les responsables locaux réhabilitent d'abord le réseau routier avant de mettre en place ces ralentisseurs. On ne peut pas mettre la charrue avant les b?ufs», se lamente un chauffeur de taxi de la région.


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