Algérie

Chlef : Les demandeurs d'emploi dénoncent la gestion



Ces jeunes mettent en cause le système actuel qui ne favorise guère la possibilité d'arriver aux objectifs tracés par les pouvoirs publics. Les jeunes demandeurs d'emploi sont livrés à eux-mêmes. Rencontrés devant les bureaux des structures en charge de ce volet, ces derniers s'en prennent aux gestionnaires qui, d'après eux, tardent à assainir les rapports entre les postulants et les services d'accueil et d'inscription. « Nous faisons quotidiennement la queue devant les guichets mais nous ignorons tout du travail de coulisses, des offres d'emploi et des conditions de recrutement. Les postes octroyés par les organismes et entreprises publics sont souvent attribués en catimini. C'est le cas aussi des offres présentées par les entreprises privées », relèvent des jeunes en colère. Et de réclamer une gestion transparente et conforme à la loi des opportunités de recrutement qui se présentent à eux. Ils mettent donc en cause le système actuel qui ne favorise guère cette gestion ni la possibilité d'arriver aux objectifs tracés par les pouvoirs publics. « Les textes existent mais ils sont continuellement bafoués par ceux qui sont censés les appliquer sur le terrain. Nous sommes ballottés d'un bureau à l'autre pendant que des gens bien placés (toujours les mêmes) raflent nos postes », déclarent des universitaires au chômage.Gestion opaqueLes demandeurs se disent victimes de la marginalisation et de l'exclusion et interpellent les autorités centrales et locales pour remettre de l'ordre dans le secteur. D'autres n'hésitent pas à pointer du doigt des agents des services concernés qui « gèrent comme bon leur semble les offres d'emploi ». Ces derniers s'en défendent et affirment que les opportunités offertes dans le domaine sont plutôt faibles. « Nous faisons de notre mieux pour faire passer les candidats répondant aux conditions requises », tient à préciser un cadre d'une agence de l'emploi. Toujours est-il que les explications fournies par les uns et les autres sont loin de convaincre les plaignants. Il y a de quoi, lorsqu'on sait que les rangs des chômeurs ne cessent de grossir, atteignant des proportions alarmantes. A titre indicatif, on dénombre pas moins de 16 000 universitaires licenciés et 60 000 autres ayant le niveau de technicien supérieur et technicien, en attente de recrutement dans le cadre du dispositif du pré-emploi. Là aussi, en plus du système de quota, les demandeurs sont confrontés à la bureaucratique et à une gestion opaque qui ne font qu'aggraver la situation des jeunes.


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