Chlef : Les assurances de la directrice de l'Institut français

La directrice générale de l'institut français d'Algérie, Mme Ahlem Gharbi, était à Chlef mercredi et jeudi ou elle s'est entretenue avec les autorités locales, des journalistes, des étudiants, des enseignants universitaires et des hommes de culture notamment. « J'ai pris mes fonctions il y a deux ans à l'institut français d'Algérie. J'ai découvert avec un énorme plaisir l'Algérie que je continue à découvrir tous les jours, c'est la raison pour laquelle je suis là aujourd'hui », dit-elle au Quotidien d'Oran. Concernant l'Institut français, elle indique que « c'est à la fois un centre culturel et une institution qui fait la coopération entre l'Algérie et la France. Notre institut comporte cinq antennes situées au niveau de cinq wilayas, à savoir, Alger, Annaba, Constantine, Oran et Tlemcen. Nous accueillons le public algérien de tout âge et toute l'année autour d'une programmation très diversifiée : cinéma, danse, théâtre, musique, bibliothèque et ateliers pour les enfants. On travaille aussi sur des projets de coopération, comme par exemple dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Aujourd'hui (jeudi 11 mai), je vais rencontrer le recteur de l'université de Chlef pour parler de projets ». Au sujet de l'éventualité de création d'une antenne de cet institut à Chlef, Ahlem Gharbi indique qu'«il y avait une antenne à Chlef jusqu'en 1980.A l'époque, l'appellation était centre culturel français (CCF ). Aujourd'hui je viens pour rencontrer les chélifiens (autorités, université, acteurs culturels et associations) pour reprendre contact et voir ce que nous pouvons faire ensemble comme projets et j'aimerais de nouveau pouvoir avoir des activités à Chlef ». Par ailleurs, Ahlem Gharbi assure que «nous dispensons des cours de langue française dans les cinq villes citées auparavant et nous sommes en train de développer deux plates-formes de cours en ligne pour que tout le monde, sur le territoire algérien, puisse accéder à ces cours. Ces derniers mois, nous avons mis l'accent sur le jeune public, les enfants à partir de l'âge de quatre ans ».