Chlef: Le divorce fait débat

? Le nombre de divorces connaît des proportions alarmantes, il constitue une véritable «épidémie» au niveau de notre société. Une hausse considérable des cas de divorces a été enregistrée en Algérie au cours de l'année 2018 comparativement à l'année 2017: 68.284 en 2018 contre 65.637 en 2017. L'année 2018 constitue le plus haut niveau depuis l'indépendance. L'amendement de l'article 54 du code de la famille en 2005 a accentué le divorce par l'instauration de la kholaâ. Ce type de divorce prend de l'ampleur. 4.465 cas ont été enregistrés en 2009 contre 2.466 cas en 2007. Les conséquences du divorce sont nombreuses parmi lesquelles des milliers d'époux menacés de prison ferme à cause du non-paiement de la pension alimentaire et le logement qui n'est pas assuré.Cette situation n'a pas laissé indifférent l'association Houria pour la femme algérienne qui a organisé, hier, une journée d'information et de sensibilisation sur le mariage et le divorce dans le nouveau code de la famille à l'intention des stagiaires et leurs enseignantes, au centre de formation professionnelle «Sâad Lounès» de Chlef. Y ont assisté la présidente de l'association Houria pour la femme algérienne, venue d'Alger, la directrice de la Culture de la wilaya, le directeur de la bibliothèque principale et celui de la maison de la Culture.
Deux avocats ont animé, chacun, une communication relative au thème cité. Chaque communication a été suivie d'un long débat. Une avocate a mis en exergue le droit des femmes où «beaucoup reste à faire».