Algérie

Chlef: Le commerce informel fait toujours parler de lui



? L'Union de wilaya des commerçants et artisans algériens en coordination avec la direction du Commerce et le concours d'une entreprise privée de promotion immobilière, et sous le haut patronage du wali de Chlef, a organisé une journée d'étude à Chlef, jeudi, ayant pour thème : «le commerce informel et ses répercussions sur l'économie nationale». Les services des douanes, de la police, des banques, des opérateurs économiques, et des cadres de la direction de Commerce, ont assisté à cette rencontre au cours de laquelle des experts en économie, à l'image de l'ex-ministre des Finances M. Abderrahmane Benkhalfa, se sont succédé à la tribune pour développer divers thèmes en rapport avec le commerce informel.Dans son intervention, M. Benkhalfa a fait savoir à l'assistance que «parmi les grands défis qui se posent à l'Algérie, celui du dossier du commerce informel qui devra être structuré dans les plus brefs délais». Et de préciser: «le commerce de l'informel n'est pas illégal mais nécessite seulement d'être encadré et structuré». L'orateur dira aussi que si «les grosses affaires qui drainent des milliards de dinars nécessitent un traitement à un haut niveau, par conte celles du petit trabendiste doit trouver sa solution au niveau local».
Quant à M. Bouras Mimoun, ex-directeur général du contrôle économique, il a axé son intervention sur le volet juridique qui entoure le commerce informel. Mme Madjdoub Zakia, une experte en économie, a fait état des exemples d'activités où l'informel a pris des proportions inquiétantes. Elle indiquera que les chiffres avancés par le service des statistiques et de l'information économique auprès du ministère du Commerce, font ressortir que l'économie informelle en Algérie représenterait 45% du Produit national brut (PNB).
A une question d'actualité posé à l'ex-ministre, ce dernier répondra : «en cette période cruciale pour notre pays, nous souhaitons que l'appel de la rue soit entendu très rapidement par les dirigeants du pays et j'estime qu'au-delà de 6 semaines de protestation, notre pays encourt de sérieux problèmes sur le point de vue économique, particulièrement avec une dépréciation du dinar en perspective».
A retenir qu'à l'issue de cette journée, des débats ont été ouverts entre les experts et les opérateurs économiques, suivis d'une série de recommandations.


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