Dans un contexte de croissance urbaine, la
circulation au niveau du chef-lieu de wilaya est devenue un enjeu majeur dans
l'urbanisme et plus généralement dans la gestion de cette ville qui malgré sa
destruction par le séisme de 80 a pu renaître de ses cendres tel le phénix.
Ainsi, malgré l'éclatement de la ville à la suite de ce terrible tremblement de
terre qui a vu apparaître plusieurs sites à sa périphérie, tels que Ouled
Mohamed, Chettia, Lalla Aouda, Chorfa, etc., le centre-ville demeure toujours
attractif du fait des administrations et des commerces qui s'y trouvent
toujours. Conséquence, la ville connaît des embouteillages monstres même aux
heures creuses de la journée.
Les
rues de Chlef ne sont plus adaptées aux modes de vie actuels. La société
évolue, les modes de vie et de consommation aussi. De plus en plus de familles
algériennes ont aujourd'hui leurs propres voitures, acquises grâce aux
facilités d'achat, qui n'existaient pas auparavant. Ainsi, force est de
constater que nombre d'usagers prennent leur véhicule pour le moindre
déplacement, même très court, ce qui entraîne automatiquement des encombrements
au niveau du centre-ville. Tout le monde reconnaît qu'aujourd'hui la ville de
Chlef étouffe sous le poids de la circulation routière. En effet à défaut d'un
plan de circulation adéquat, les automobilistes éprouvent beaucoup de
difficultés pour circuler en raison de l'absence d'une signalisation appropriée
telle que les feux tricolores, mais également pour trouver une place pour
stationner. Les quelques rares aires de jeux, espaces verts à proximité des
immeubles ou les ruelles s'improvisent très rapidement en parkings. Et là des
gardiens veuillent à la sécurité de votre véhicule en contrepartie d'une dîme
qu'il ne faut en aucun oublier de verser.
Par
ailleurs, il faut savoir que la gestion de la ville doit répondre aux besoins
et à la demande croissante des citadins. D'où l'intérêt, voire l'urgence de la
mise en place d'un plan de circulation pour gérer et limiter les flux
importants de véhicules au centre-ville, tout en prévoyant des parkings à
niveau pour remédier au problème du stationnement. Des aménagements annexes
comme les pistes cyclables doivent être aussi envisagés pour limiter au maximum
la circulation des véhicules au centre-ville, de même prévoir des rues
réservées exclusivement aux piétons, comme cela est le cas dans la capitale.
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Posté Le : 09/11/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Bencherki Otsmane
Source : www.lequotidien-oran.com