Algérie

Chlef : La station de pompage de l'eau dessalée de nouveau en panne



Le pompage de l'eau dessalée vers les communes de l'intérieur de la wilaya, à partir de l'unité de dessalement de Ténès, connaît une sérieuse régression depuis une semaine. Le volume d'eau distribué à diminué de près de moitié, à cause d'une panne de la principale station de pompage située sur les hauteurs de Ténès, au lieu-dit Kaisser.Elle a déjà fait l'objet d'un incident technique pareil, alors que la mise en service de ladite station de dessalement ne remonte qu'à quelques années, avec une capacité de 200 000 m3/jour. Comment expliquer ce problème à répétition qui touche un équipement hydraulique central, considéré comme la pièce maîtresse du réseau de distribution' Toujours est-il que cette nouvelle panne a, selon nos informations, réduit presque de moitié la production journalière d'eau dessalée destinée aux 32 communes de la région.
Pour pallier cette défaillance, l'Algérienne des eaux, qui est chargée seulement de la gestion du réseau de distribution, a dû, encore une fois, recourir aux eaux du barrage de Sidi Yacoub pour combler le manque constaté dans l'approvisionnement à partir de la station de dessalement de Ténès. Elle s'est vu ainsi obligée de changer le programme de distribution de l'eau dessalée, compte tenu de cet impondérable. Elle a fait savoir à ce propos, dans un communiqué, que le retour à la normale se fera dès la réparation de cette panne par l'entreprise ayant réalisé cette station de pompage.
La ville replonge dans l'insalubrité
La ville de Chlef replonge dans l'insalubrité, et les rares espaces existants sont menacés de disparition, faute d'entretien et d'un arrosage efficient et régulier. L'exemple du Parc Dounia, au c?ur de la ville, à proximité de la résidence de la wilaya, en est la parfaite illustration. Le gazon a déjà viré au jaune, ce qui est symptomatique de la façon dont les services communaux traitent ces lieux sensibles pendant la saison chaude et bien avant.
Pour beaucoup de Chélifiens, il n'y a pas une réelle volonté des responsables locaux de redonner à ce grand carrefour, de surcroît capitale du grand Cheliff, son visage d'antan. Au contraire, ces derniers, selon eux, ferment les yeux ou ne réagissent pas efficacement face à la clochardisation effrénée du centre-ville, devenu par la force des choses un grand bazar à ciel ouvert.
Le hirak ne rime pas avec anarchie ni désordre, et encore moins avec entrave à la circulation sur la voie publique. Ceci, d'autant plus que la plupart des vendeurs sur les trottoirs sont des commerçants issus d'autres régions.
Par ailleurs, l'APC tarde à s'engager dans le lancement d'une vaste opération de réhabilitation du centre-ville à travers l'embellissement de la voirie, le nettoyage des rues et espaces publics, le chaulage des arbres et le reboisement des trottoirs des routes urbaines. En outre, des arbres abattus n'ont pas été remplacés à ce jour, alors que la signalisation routière est quasi absente.
L'ancien jardin public est dans un état lamentable et les rues et trottoirs souffrent du manque de nettoyage, dont le procédé utilisé est largement dépassé. C'est dire le travail qui reste à faire par la municipalité pour améliorer la situation de cette ville qui accuse déjà un énorme retard en matière d'équipements nécessaires.


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