La collecte, le transport, le traitement ou
l'élimination des déchets habituellement ceux produits par l'activité humaine
afin de réduire leurs effets sur la santé humaine, l'environnement,
l'esthétique ou l'agrément local ont été, de tout temps, un vrai casse-tête
pour les pouvoirs publics.
Il
s'agit, en fait, de trouver le meilleur moyen de gérer des quantités énormes de
déchets produites par les populations des 35 communes que compte la wilaya de
Chlef. Pour l'instant, hormis le chef-lieu de wilaya qui abrite un centre
d'enfouissement technique opérationnel (CET) à Meknassa, mais qui est déjà
saturé en raison du manque de moyens adéquats (bulldozers et compacteurs), et
un autre prévu dans les prochains mois, d'une superficie de 9 hectares, le nouveau
CET aura une durée d'exploitation de 16 ans avec une capacité d'enfouissement
de 103 tonnes de déchets/jour et coûtera 37 milliards de dinars), les autres
communes de la wilaya ne disposent que de décharges sauvages et à ciel ouvert
souvent à proximité des zones d'habitations. Une simple randonnée à travers les
villes et villages suffit pour nous renseigner à quel point l'environnement est
menacé et l'urgence d'y remédier. Même les oueds ne sont pas épargnés par le
phénomène et sont devenus de vrais dépotoirs de déchets hétéroclites.
Il
est vrai que les communes sont confrontées au problème du foncier qui peinent à
dénicher un lieu où pourront être stockés et traités tous les déchets.
Quelquefois, ce sont les populations elles-mêmes qui s'opposent à ce que la
décharge soit installée sur le territoire de leurs communes. Cependant, malgré
ces contraintes, notamment celle ayant trait à la difficulté croissante de
trouver des sites de décharge, les pouvoirs publics doivent agir en
envisageant, par exemple, la méthode d'incinération qui pourrait traiter des
quantités importantes de déchets. En effet, l'incinération permet non seulement
de brûler les déchets collectes mais, également, cette action peut générer de
l'électricité au grand bénéfice de la population qui ne cesse de croître. Au
dernier recensement, la population chélifienne était de 1.025.204 habitants. Ce
processus de valorisation des déchets s'impose, en particulier, dans les
agglomérations où l'espace, pour ouvrir de nouvelles décharges, se raréfie.
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Posté Le : 06/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : B Otsmane
Source : www.lequotidien-oran.com