Le prix du ciment connaît, depuis plus d'un
mois, une légère fluctuation (de quelques dinars seulement) tournant aux
alentours de 1.280 DA le quintal, contre 500 DA prix de vente à l'usine. Cette
situation fait que de nombreuses entreprises engagées dans la réalisation de
projets publics éprouvent des difficultés pour mener à terme leurs travaux.
Certains chefs d'entreprise se rabattent carrément sur le marché noir pour
s'approvisionner en ciment, alimentant par conséquent la spéculation sur ce
produit. C'est le cas notamment des entreprises chargées de la réalisation des
«deux nouvelles villes» dans la commune de Chlef, d'un quota de 4.000
logements. Il faut dire que les préoccupations de ces chefs d'entreprise ont
été portées à la connaissance du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme,
Nourredine Moussa, lors de sa récente visite sur les sites en question. Selon
eux, «la programmation mise en place par l'usine de ciment ECDE pour nous
livrer le ciment ne répond pas à nos besoins, qui sont en étroite relation avec
l'évolution des travaux». Quelquefois, diront-ils, pour effectuer les
terrassements, nos besoins en ciment sont plus importants comparativement à
ceux qui nous sont octroyés par l'ECDE». A titre de rappel, la cimenterie de
Chlef contribue à hauteur de 20 % à l'approvisionnement du marché national.
20.000 tonnes de ciment sont réservées mensuellement aux wilayate suivantes :
Alger, Boumerdès, Tamanrasset, Ghardaïa et Adrar. Actuellement, la production
journalière de la cimenterie de Chlef est de l'ordre de 7.000 tonnes, soit un
volume annuel de 2.4 millions de tonnes.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 25/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : B Otsmane
Source : www.lequotidien-oran.com