CHLEF.. L'opération de lifting se poursuit

Depuis plus d'une année, les autorités de la wilaya de Chlef avaient pris à bras le corps le problème de l'hygiène et de la propreté de la ville.La campagne de nettoyage d'hygiène et d'embellissement de toute la wilaya se poursuit à Chlef. Le but est de toucher l'ensemble des quartiers de la ville et de la périphérie, jusqu'à l'éradication définitive des points noirs. Cette opération se déroule chaque samedi, avec la mobilisation des moyens de transport et des travailleurs des différentes directions de l'exécutif. Par ailleurs, l'opération a permis de se débarrasser de dizaines de tonnes d'ordures, qui dégageaient des odeurs nauséabondes. Signalons que depuis plus d'une année, les autorités de la wilaya de Chlef avaient pris à bras le corps le problème de l'hygiène et de la propreté de la ville. Les agents de nettoyage, éparpillés quotidiennement à travers l'ensemble des quartiers de la ville, ont pour tâche de donner un autre visage à la capitale de l'Ouarsenis. Les jeunes recrutés dans le cadre du nettoyage de la ville, sont dotés d'un uniforme et d'un gilet phosphorescent, visible de loin.
Cette campagne de nettoyage dure depuis le mois de septembre 2017, date du lancement de l'opération de «lifting» de la ville de Chlef. Les artères de la ville ont été débarrassées de toutes sortes de saletés, et les bordures de trottoirs et les troncs d'arbres ont été badigeonnés à la chaux vive. Malheureusement, il n'est pas rare au niveau de certains quartiers de la commune de Chlef, de voir des monticules d'ordures ménagères joncher le sol, des déchets agrémenter les pelouses d'un parc ou celles en bordure des routes, des cartons usagés déposés par les commerçants sur les trottoirs, ou encore des tessons de bouteilles garnir dangereusement une aire de jeux pour enfants. A ce jour, le moyen d'inciter les citoyens à maintenir leur ville propre ne semble pas avoir été trouvé.
Les responsables locaux devront sensibiliser de la population, par le biais des prospectus qui seront distribués dans les établissements scolaires, ce qui serait sans doute utile pour pour garantir son efficacité. De telles initiatives sont à renouveler jusqu'à ce que les citoyens aient pris conscience de la situation. Il leur appartient de maintenir leur ville propre, en respectant les horaires et les lieux de dépôt des ordures. Mais un autre problème subsiste. C'est celui des éboueurs. Ces derniers, pressés par le temps, déversent la moitié des poubelles lors du ramassage, parce qu'il leur faut sans cesse courir après le camion benne. Il nous semble, pour éviter les ordures qui trainent après le passage des éboueurs, que la meilleure solution serait de revenir aux sacs poubelles en plastique.