Algérie

CHLEF : L'AVENIR DES CONSTRUCTIONS EN PREFABRIQUE PREOCCUPE TOUJOURS



CHLEF : L'AVENIR DES CONSTRUCTIONS EN PREFABRIQUE PREOCCUPE TOUJOURS
La situation perdurante des chalets tombant en ruine, après les promesses de régler la problématique, est de plus EN PLUS INQUIETANTE FACE AUX ALEAS NEGATIFS DE DIVERS ORDRES QU'ELLE ENTRAINE SUR LES CONDITIONS DECENTES D'HABITAT, DE SANTE, D'ENVIRONNEMENT SANITAIRE, ETC.
Certains paramètres qui risquent de resurgir dans l'avenir immédiat, se doivent absolument d'être pris en compte, insistent les citoyens. Ainsi comment avait-on pu croire qu'on pouvait solutionner le problème de reconstruction de pas moins de 20 000 habitats par l'attribution à chaque concerné, la somme de 70 millions de cts qui ne suffirait à peine à couvrir les frais des travaux préliminaires des fondations. Et ce, d'autant plus que l'aide est fractionnée en 3 tranches, 35 puis17 et 18 millions de cts, sans oublier les tractations administratives.
Fort heureusement, et suite aux interpellations des responsables par les citoyens chélifiens, et notamment par certains représentants de mouvements associatifs, de partis, l'octroi de cette somme a été revu à la hausse, et aujourd'hui elle est officiellement de l'ordre de 12O millions de cts auxquels s'ajouteraient un complément de 8 millions de cts, le montant global atteignant les 128 millions de cts, ce chiffre nous ayant été confirmé par le secrétaire général de la wilaya lors d'une visite de travail à son bureau.
Cependant, cela ne signifie pour autant que cette attente de la réalisation des promesses officielles a définitivement cessé ! Bien au contraire, elle perdure pour le moment, alors qu'on entend plus parler de la structure de la coordination des représentants des cités en préfabriqué de Chlef - ville. Que serait devenue cette instance et son coordinateur des cités en préfabriqué se demandent les citoyens approchés, consternés de constater que leur région est devenue la première Wilaya frappée de plein fouet par les maladies respiratoires et allergiques avec un diagnostic fréquent du cancer pulmonaire alarmant (en raison de l'amiante, interdite sous d'autres cieux, et d'autres éléments nocifs régnant dans les sites en préfabriqué résultant de la vétusté des baraques, moisissure , détérioration des intérieurs, etc.). Situation qui a été à l'origine de l'édification d'un centre de soins spécialisé afin de prendre en charge les patients se soignant dans les hôpitaux de Blida et d'Alger.
D'une manière générale, cette situation, s'accentuant d'année en année et en attente de solutions radicales pour mettre un terme aux calamités endurées quotidiennement par les Chélifiens, est, on ne peut plus, des plus alarmantes. Certains sites dans un état vétuste avancé (d'intérieur autant que d'extérieur) où prolifèrent les insectes, rats, eaux stagnantes, offrent le sinistre spectacle d'un conglomérat d'habitats délabrés dans un dangereux environnement marécageux, bref d'un immense bidonville dirait-on ! D'où la nécessité de remédier à l'avenir à cette désolante situation. Il y va du devenir des fragiles enfants de nombre de ces sites pataugeant dans des environnements inappropriés et dont il serait grand temps d'envisager des résolutions adéquates aux problèmes de reconstructions de leurs foyers familiaux , en tenant compte notamment des suggestions émises par les principaux concernés, rarement écoutés, semble-t-il '
Comme il est loin ce temps où la ville de Chlef (ex El Asnam) faisait la fierté de tous pour sa propreté des lieux, sa voirie et ses sites d'habitat bien entretenus. Aujourd'hui il n'ya plus d'espace au centre ville pour se mettre à l' abri en cas de sérieux séismes, tous les endroits qui devaient être protégés ayant étant en phase de construction, cédés à divers particuliers. Aujourd'hui près de 32 ans après le séisme de 1980, l'espace appelé «esplanade de la solidarité», par exemple, dédié en principe à la mémoire des victimes de cette catastrophe, s'était trouvé dans un état si lamentable que les autorités publiques ont du intervenir pour entreprendre enfin des travaux de rénovation.
Par ailleurs, il y a cette fâcheuse tendance à l'appropriation systématique de certaines terres agricoles et espaces forestiers par le secteur de l'urbanisme et de la construction posant un sérieux problème d'aménagement approprié Cette volonté de tout vouloir régenter, semble avoir produit l'effet contraire de celui qui était attendu, soit un mécontentement croissant parmi les Chélifiens chez qui les relations tendues entre citoyens et gouvernants saute aux yeux, l'aggravation de leurs conditions socioéconomiques ,les retards énormes enregistrés dans des secteurs stratégiques (hydraulique, habitats promotionnels, développement rural, éducation, santé, transport) n'étant pas étrangers à cette déplorable situation.
Aujourd'hui Chlef présente le visage d'une cité sans âme, qui a malheureusement perdu ses repères et qui risque de se dégrader davantage, en l'absence d'une volonté hardie n'hésitant pas à prendre les problèmes à bras le corps et à entreprendre des opérations audacieuses de reconsidération appropriée et dans les divers domaines vitaux dans le cadre de la reconstruction de la ville et de ses sites d'habitat précaires. Des responsables de Chlef ont certes entrepris des démarches pour remédier aux problèmes cruciaux que vivent les cités en préfabriqué, mais les solutions d'ordre pratiques tardent à être mises en chantier. Des équipements socio-éducatifs et socio-économiques ont été réalisés, un bon point assurément pour les autorités publiques. Et sur le plan social de l'habitat, de nombreux habitants ont été transférés dans de nouveaux sites construits dans la banlieue éloignée de Chlef-ville, mais pour les résidents aux familles élargies dont on a promis l'aide à la reconstruction sur place, on attend toujours la réalisation des engagements publics. Ces Chélifois gardent néanmoins le grand espoir de reconstruire, un jour, une vie nouvelle, principalement pour leurs enfants, les plus âgés étant nés dans les camps sinistrés et leurs frères et s'urs, voire leurs nouvelles familles fondées, continuant toujours de vivre les affres dans les sempiternels sites des baraquements. Des chalets atteignant plus d'un quart de siècle déjà, alors que la durée de leur validité ne dépasse pas les 15 ans, et le cauchemar des risques encourus des maladies respiratoires n'est toujours pas fini.
MAIS CE QUI EST SUR, C'EST QUE LES CHELIFIENS NE SEMBLENT PAS PRETS DU TOUT RESOLUS A TAIRE LEURS REVENDICATIONS LEGITIMES CONCERNANT LE DEVENIR DE LEURS ENFANTS QU'ILS ESPERENT ELEVER ET EDUQUER DANS DES CONDITIONS DECENTES , A L'EGAL DE LEURS AUTRES FRERES ET SŒURS D'ALGERIE, ET AFIN QU'ILS N'ENDURENT PLUS ASSEZ LONGTEMPS ENCORE LEUR SITUATION DE LAISSES POUR COMPTE, NOUS AFFIRMENTT'ILS. ESPERONS QUE LEURS MAUX TROUVENT RESOLUTION AUPRES DES RESPONSABLES DONT CERTAINS D'ENTRE-DEUX ŒUVRENT D'ARRACHE-PIED, CONFIE- T'ON, POUR POURSUIVRE L'APPLICATION DE MESURES QUI ONT ETE ENTREPRISES, AVEC EVIDEMMENT DES RETARDS, SIGNALE- T'ON. MAIS QUI PARFOIS DEPASSENT LA VOLONTE DE BIEN FAIRE DES PLUS COMPETENTS D'ENTRE EUX, LES MOYENS APPROPRIES N'ETANT PAS A PORTEE DE LEURS MAINS POUR MENER A BIEN L'EDIFICATION DE LA VILLE DANS LE SENS SOUHAITE PAR SES HABITANTS CHERCHANT TOUS A CONSTRUIRE DANS LE CENTRE ET PERIMETRE DE CHLEF-VILLE LEURS RESIDENCES EN DUR SUR LEURS SITES EN REMPLACEMENT DE LEURS BARAQUES . AUTREMENT DIT, LA RECONSTRUCTION DE FOND EN COMBLE DE LA VILLE DE CHLEF AFIN DE DEBARRASSER TOTALEMENT ET DEFINITIVEMENT LA VILLE DE SES SITES DE BARAQUEMENTS DETERIORES N'EST PAS POUR DEMAIN MAIS DU MOINS LES POUVOIRS CENTRAUX SONT INTERPELLES, AU PLUS HAUT NIVEAU, POUR REETUDIER LE DOSSIER DU PREFABRIQUE PERIME DANS UN ESPRIT DE CONCERTATION RESPONSABLE ET DE VOLONTE RESOLUE DE METTRE UN TERME DEFINITIF A CE QUI CONSTITUE A CHLEF VERITABLEMENT UN RISQUE DE DERIVES SOCIALES A VENIR ET QU'IL CONVIENT DE SAVOIR DESAMORCER A TEMPS PAR LES SAGES ET ENTREPRENANTS RECOURS PARDI !


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