Chlef : Désorganisation des transports urbains

De l'avis de plusieurs usagers, les transports urbains dans la wilaya de Chlef ne sont pas organisés et ne répondent pas aux besoins évolutifs des utilisateurs en termes d'horaires de passage, de qualité de service, de rotation régulière et de respect des points d'arrêt de bus. Une situation qui les pénalise grandement.Les habitants de la commune du chef-lieu de wilaya de Chlef dénoncent sans cesse la désorganisation des transports urbains et des désagréments causés aux usagers qui se déplacent quotidiennement des cités périphériques vers le centre-ville et vice-versa.
Ils interpellent les autorités concernées pour faire cesser ce calvaire au quotidien et offrir un service public conforme aux exigences de l'activité. D'après eux, ces moyens de transport ne sont pas organisés de telle sorte qu'ils répondent aux besoins évolutifs des utilisateurs en termes d'horaires de passage, de qualité de service, de rotation régulière et de respect des points d'arrêt de bus.
De même, ils ne circulent pas le soir et les vendredis après-midi, ce qui pénalise les personnes travaillant ce premier jour du week-end ainsi que les lycéens se déplaçant pour des cours de soutien. «Pendant la semaine, c'est la galère pour rejoindre notre travail.
Certaines lignes ne sont pas renforcées et parfois, nous devons attendre longtemps devant les arrêts de bus lorsqu'ils existent car la plupart des bus ne démarrent qu'après avoir fait le plein alors qu'ils sont tenus de circuler sans arrêt prolongé. De plus, certains conducteurs font des excès de vitesse, d'autres se soucient peu du confort des passagers», déplorent des habitués de ces moyens de transport. «C'est pourquoi, ajoutent-ils, nous sommes contraints de prendre des taxis surtout en début de matinée et en fin de journée.
Ceci malgré leurs tarifs élevés qui ne sont pas à la portée de tous». Pour leur part, les transporteurs privés se plaignent de «certaines contraintes comme l'absence d'arrêts de bus le long des arrêts empruntés, en particulier au centre-ville, et d'espaces adaptés pour les stationnement de bus.
Toujours est-il que la question des transports urbains de voyageurs se pose de manière cruciale pour la population locale, surtout d'un point de vue organisationnel pour se mettre au diapason des besoins des usagers de cette métropole de plus de 300 000 habitants.
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