Ce qui devait être une exception a fini par devenir une règle dans les différents secteurs de l'administration locale en matière de réalisation des différents projets publics de développement.
« On nous disait : lancez les chantiers et on régularisera après », avoue un responsable d'un bureau d'études qui affirme que cette pratique est devenue chose courante dans la région. Elle a été surtout généralisée et encouragée par l'ancienne équipe dirigeante qui était passée outre la réglementation en matière de délivrance du permis de construire pour toutes les opérations de construction, qu'elles soient publiques ou privées. En effet, plusieurs projets, à l'image du nouvel hôpital de Chlef et de la station de dessalement de l'eau de mer de Ténès, n'ont pas eu le permis de construire définitif et attendent toujours une régularisation sur ce plan depuis des années. Si certains intervenants mettent en cause la gestion administrée de ces marchés, d'autres désignent du doigt les services techniques qui accusent des retards considérables dans la formalisation des dossiers en question.« Cela fait une année que j'attends mon permis de construire pour réaliser un ouvrage public », nous a indiqué un responsable d'un autre bureau d'études. D'après lui, le dossier en question sommeille au niveau de la direction de l'Urbanisme et de la Construction de la wilaya pour des raisons qu'il dit ignorer. Les mêmes critiques sont adressées à la même direction par des entrepreneurs et autres gestionnaires des projets pour les mêmes motifs. Nous avons voulu avoir la version du DUC sur ces points, malheureusement, il était quasiment injoignable.
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Posté Le : 23/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Yechkour
Source : www.elwatan.com