Lors de la récente session ordinaire hivernale de l'APW, le dossier du logement a été examiné par les élus. Le rapport a été présenté par le président de la commission concernée et la rapporteuse de cette dernière.De cette présentation, il ressort un énorme retard. Des projets inscrits dans les programmes 2016, 2017 voire 2010 et 2011 n'ont pas encore démarré. D'autres ne sont achevés qu'après un retard important à l'image des 500 logements de Haï Bensouna dont les travaux ont été achevés récemment, après un retard de 4 ans. Les 1040 logements AADL sur les 2.000 situés au quartier El-Hassania, sont toujours en cours de réalisation. Le retard, à ce jour, est de 6 ans. Les délais n'ont pas respecté les engagements de délais pris solennellement. La cause est l'absence de coordination entre tous les concernés par le programme de construction de logements.
Ce retard pénalise les citoyens dans la mesure où de nouveaux quotas ne peuvent pas être accordés. Il pèse lourdement sur la population, selon la rapporteuse de la commission.
Par ailleurs, des logements sont achevés mais non encore livrés à cause des VRD non encore réalisés ou entamés dans certains cas alors que, normalement, lorsque le taux d'avancement des travaux des logements est de 20%, les autres travaux tels que les VRD doivent être pris en charge. La manière actuelle de faire a pour conséquence la prolongation des délais d'attribution des logements.
Des élus recommandent vivement la réalisation de structures d'accompagnement administratives, sanitaires, sportives, éducatives, culturelles, etc. pour les grandes cités. Le cadre de vie laisse à désirer. La commission a constaté que l'éclairage public, dans certaines cités, ne fonctionne que partiellement. De même l'absence d'amélioration urbaine, la qualité des travaux dans certains cas, laissant à désirer. A l'extérieur, les règles de l'esthétique sont respectées mais « à l'intérieur c'est la catastrophe. C'est le cas de logements à la commune de Sidi Akkacha », précise la rapporteuse de la commission. Des élus ont soulevé le problème des lignes électriques de moyenne tension qui survolent les habitations et qui constituent un danger réel et permanent pour les habitants. C'est le cas à Tadjena, Zeboudja et Abou El Hassan. La commission propose que le dossier reste ouvert pour achever les chantiers situés dans les communes non encore visitées.
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Posté Le : 24/01/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abbad Miloud
Source : www.lequotidien-oran.com