Chlef : Des chantiers et des poches foncières abandonnés au centre-ville

Des chantiers privés à l'arrêt depuis des années, des poches foncières longtemps abandonnées au centre-ville de Chlef, tel est le triste visage qu'offre cette agglomération censée être la capitale du Cheliff et un carrefour incontournable pour les passagers circulant entre Alger et Oran.En effet, nombre de terrains sont laissés désespérément vides au c?ur même de la ville, au moment où la pénurie de foncier est souvent brandie par les autorités pour justifier l'impossibilité d'y implanter des équipements publics (centres de santé, marchés couverts, aires de jeux, parkings, etc.).
C'est le cas notamment pour le terrain dégagé après la démolition de l'habitation familiale de la martyre Hassiba Benbouali. Celui-ci est abandonné en l'état depuis trois décennies et n'est même pas clôturé, ce qui représente un danger réel pour les passants et défigure amplement le paysage urbain sans que personne s'en soucie.
Il en est de même pour le site de l'ex-Eriad et le chantier de construction d'un immeuble privé à proximité de l'agence de la CNR, dont les travaux accusent un retard considérable.
Le propriétaire a carrément clôturé les trottoirs entourant le projet, ne se souciant guère des répercussions que cela génère pour les piétons, obligés de déborder sur la chaussée dans un carrefour très fréquenté. La situation dure depuis des lustres sans que les responsables daignent réagir face à ce point noir qui orne l'un des grands boulevards de la ville de Chlef.