Algérie

Chlef Dénombrement du faisan : un taux de survie appréciable



Un mois après l'opération commune dedénombrement du faisan menée en mai par les agents forestiers de laConservation des forêts de Chlef, un rapport vient d'être publié. Atitre de rappel, plusieurs lâchers de faisans ont été effectués dans la forêtdense de Bissa particulièrement en 2003, 2005 et 2006 pour peupler cettedernière de cette espèce de volatile chassable. Couvrant une superficie de 1484ha, la forêt de Bissa constituée essentiellement de chêne-liège, de chêne vert,selon M. Mesdour responsable de la faune et la flore au niveau de la directiondes forêts de Chlef, «offre un habitacle approprié pour l'introduction de cegenre de volatile». Dans ce rapport où l'on estime le nombre d'oiseaux à 54faisans soit une densité de 3.6 faisans/100 ha; le taux de survie est relativementfaible. Il se situerait à 5.19 % sur le total de faisans lâchés. On est loindes normes requises notamment européennes où le taux de survie est comprisentre 10 et 25 %. Cependant, pour maintenir une population viable, le rapportrecommande certaines actions spécifiques, afin d'augmenter les possibilitéstrophiques et diminuer les pertes. A ce sujet, il est conseillé de limiter lespertes par la prédation dont sont victimes les faisans. Toutefois, si uneaction doit être menée, il faut que la lutte contre les espèces prédatricesnaturelles tels que les chacals les genettes et les mangoustes, soit mesurée,car il ne faut pas perdre de vue que ces espèces jouent un important rôle dansle maintien des équilibres écologiques. Ils sont en fait des partenaires indispensablesdans l'élimination des sujets malades et chétifs. La deuxième action querecommande le rapport est celui de l'aménagement du territoire, il s'agitprincipalement de créer ou d'aménager des zones de gagnage (culture à gibier)plus attrayantes et adaptées aux conditions locales. Elles auront pour effetd'assurer des disponibilités au cours des saisons en particulier en période dereproduction, ainsi que pendant la saison hivernale où les ressourcesalimentaires sont rares. A noter que 350 faisandeaux ont été ramenés du centrecynégétique de Zeralda et seront bientôt lâchés dans la forêt de Bissa. M.Mesdour conclura que «si l'opération d'implantation du faisan commun dans laforêt domaniale de Bissa, présente de bonnes aptitudes d'intégration, sonavenir dépend désormais des chasseurs qui doivent s'intéresser à cette espèceafin de l'intégrer parmi les espèces chassables».


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