Algérie

Chlef: De nouveau la tension sur le lait en sachet



La tension sur le lait en sachet persiste depuis quelque temps. En effet les villes et villages de la wilaya de Chlef vivent depuis quelques jours des perturbations dans la distribution du lait en sachet. Il est constaté une nette désorganisation dans l'approvisionnement des commerçants. Les distributeurs n'ont pas de moments précis pour distribuer leurs marchandises. Parfois, les épiceries reçoivent leurs quotas (insuffisants) tôt le matin. Quelquefois, c'est l'après-midi. Il y a même des jours où ils ne sont même pas approvisionnés. C'est dire le désordre et l'irrégularité qui règnent dans ce maillon faible de la chaîne, qu'est la distribution.Faute de ce lait pasteurisé subventionné de 25 DA, et vendu à 30 DA, les consommateurs se rabattent sur le lait cru ou celui fabriqué par les laiteries privées qui ne bénéficient pas du soutien de l'Etat. Les citoyens paient ainsi entre 40 et 75 DA, voire 100 DA, pour s'offrir un litre de lait ! De toute évidence, une telle fourchette des prix n'est guère à la portée de toutes les familles. Ce sont en fait les distributeurs qui proposent aux épiciers cette alternative au lait en sachet à 25 DA. Car, pour eux, c'est le seul moyen à même de compenser les pertes qu'ils subissent à cause, disent-ils, de la «réduction de leurs quotas quotidiens ».
Par ailleurs, l'huile de table « élio » a de nouveau disparu des étals des superettes et grandes surfaces. En effet depuis une semaine la vente de ce produit se fait en catimini et quelques fois proposée de manière concomitante, une pratique interdite par la loi. A défaut de communication des services concernés sur le sujet, le citoyen ignore complètement le pourquoi de cette énième tension au moment où les pouvoirs publics criaient haut et fort que non seulement la production de cette huile couvre aisément les besoins de la population mais peut être faire l'objet d'exportation.
Des citoyens imputent ces tensions à l'incapacité du ministère du commerce à apporter des solutions définitives à ces pénuries qui commencent à « agacer » véritablement bon nombre de ménages.


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