Algérie

CHLEF La rentrée universitaire en chiffres


L'université Hassiba- Ben-Bouali de Chlef (UHBC) connaît ces dernières années un développement sur les plans pédagogique et des infrastructures. Elle renferme 7 facultés et deux instituts spécialisés en sciences agronomiques et en éducation sportive et physique. De plus, un vice-rectorat chargé de la post-graduation vient de s'ajouter aux trois que comprenait l'ancien organigramme du rectorat.
5 524 nouveaux bacheliers ont été affectés à l'université à travers les 15 domaines et sous-domaines du nouveau système LMD (licence-master-doctorat) et ses 31 filières. En fait, 5 368 ont procédé aux inscriptions finales, soit un taux de 97,18%. Notons que près de 25 114 étudiants sont attendus pour cette rentrée universitaire, le nombre est en nette hausse comparativement à l'année précédente où l'UHBC comptait 23 312 étudiants dont 6 300 ont achevé leur cursus. En effet, sciences économiques et de gestion, sciences techniques et sciences sociales sont les trois filières qui comptaient le plus nombre d'inscrits : respectivement 691, 683 et 657 étudiants. 149 étudiants étaient affectés en sciences politiques, alors que la filière des sciences de la matière a enregistré 87 étudiants, soit un taux de 2,48%. Quant au droit et les lettres arabes, ces deux filières ont accueilli respectivement 311 et 298 étudiants alors que le nombre était quatre fois plus élevé dans les années précédentes. Il y a lieu de mentionner que 3 518 jeunes filles poursuivent leurs études à l'USTHB, soit un taux de 63,18%. Pour cette rentrée, 9 nouvelles formations en licence (LMD) viennent de s'ajouter aux 99 déjà existantes ; 18 nouvelles formations en master seront dispensées, le nombre total atteignant ainsi 66. De plus, 5 concours de magistère vont être ouverts durant le mois en cours dans quatre filières, à savoir les sciences agronomiques, les lettres arabes, l'éducation sportive et physique ainsi que les sciences économiques. Actuellement, l'université compte 177 magisterants et 253 doctorants dans le système classique ainsi que 24 autres doctorants en biologie dans le système LMD. Pour ce qui est de l'encadrement pédagogique, on compte 1 222 enseignants dont 712 permanents, 486 vacataires et 24 enseignants associés. Ainsi, dans le but de combler le déficit enregistré en matière d'enseignants permanents, le rectorat organisera un concours de recrutement pour 200 postes vacants. Volet infrastructures, l'université vient de se doter de 5 000 nouvelles places pédagogiques, renforçant le pôle universitaire de Ouled Farès, dans le cadre du remplacement des locaux en préfabriqué, réalisés au lendemain du séisme qui a secoué la ville d'El-Asnam en 1980. En outre, 5 000 autres places pédagogiques sont en cours en chantier dont 1 000 places pour l'institut de l'éducation physique et sportive au pôle de Ouled Farès et 1 000 autres pour un institut des sciences de la mer dans la ville côtière de Ténès. Concernant les œuvres universitaires, l'université compte 5 résidences universitaires dont deux pour les garçons. Des projets comprenant 4 000 lits sont en cours en réalisation, à savoir le projet de la résidence des 500 lits à Ténès et celle des 3 500 lits à proximité du pôle de Ouled Farès. Outre le train assurant la liaison entre la ville de Chlef et la localité de Oued Rouina relevant de la wilaya de Aïn- Defla, 106 bus sont mobilisés pour le transport des universitaires. Des mesures ont été prises par la direction pour assurer une bonne rentrée universitaire comme la généralisation des cartes magnétiques empêchant l'intrusion des inconnus. En dépit de tous les efforts fournis par le corps enseignant et celui de l'administration, les étudiants ne cessent de déplorer les mauvais résultats obtenus ainsi que la mauvaise qualité des services offerts par la DOU. Ainsi, des limogeages et un remaniement à la tête des directeurs de cités universitaires ainsi que des chefs de service a eu lieu au début du mois dernier pour défaut de gestion. Par ailleurs, une grève de trois jours a été animée par l'Ugel suite aux dépassements enregistrés dans quelques départements relevant de la faculté des sciences de l'ingénieur à l'instar de celui de l'informatique où le taux d'ajournement est très inquiétant, dépassant les 60%. A cet effet, Fawzi Fekaouni, le vice-recteur chargé de la pédagogie avait promis aux différentes organisations estudiantines de se pencher sur la question par le biais des commissions pédagogiques. «Pour ce qui est du taux d'échec, cela dépasse nos attributions, seules les commissions de délibérations peuvent en décider», s'explique le même responsable. En somme, l'étudiant reste entre le marteau de son propre avenir et l'enclume de l'administration.
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