Algérie

Chlef Des propriétaires terriens réclament des indemnisations



Chlef
                                    Des propriétaires terriens réclament des indemnisations
Les propriétaires des terres sur lesquelles le barrage de Kaf Eddir se trouvant dans la zone frontalière entre Chlef, Tipaza et Aïn Defla a été réalisé interpellent, aujourd'hui, les autorités nationales compétentes afin que des indemnisations leur soient accordées. Selon de nombreux témoignages recueillis auprès de plusieurs de ces mêmes propriétaires, ce sont plus d'une centaine de familles qui ont été sommées par les pouvoirs publics de quitter définitivement leurs parcelles de terre et leurs habitations respectives afin de laisser place à la réalisation du barrage en question. Logées provisoirement dans des habitations de fortune aux alentours de la commune de Breira à l'extrême nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef depuis plus de deux ans, ces familles sont aujourd'hui livrées à elles-mêmes et manquent cruellement de ressources financières pour subsister. «Nous vivons continuellement et de plus en plus le spectre de la misère et de la pauvreté depuis que nous avons quitté nos douars à Kaf Eddir. Contrairement à ce que nous endurons ici, là-bas nous n'avions aucun souci ni aucune inquiétude. On y vivait aisément de l'agriculture et de l'élevage.
Malheureusement, depuis cette inattendue expulsion, la vie de chaque famille a totalement basculé. Nous nous sommes maintes fois rapprochés des autorités compétentes locales afin d'être indemnisés comme convenu au départ. En vain. Aucune suite favorable ne nous a été accordée à ce jour. C 'est pourquoi,nous saisissons aujourd'hui cette occasion pour attirer l'attention des responsables au niveau du ministère des Ressources en eau pour que des solutions soient rapidement trouvées à notre épineux problème», lancent de nombreuses personnes rencontrées à Breira.
Actuellement en cours de réalisation, cet important barrage qui alimentera en eau potable plusieurs régions de Chlef, de Tipaza et de Aïn Defla une fois ses travaux définitivement achevés et dont le taux d'avancement est à 55%, risque de provoquer de sérieux et de regrettables dégâts aux autres familles qui ne veulent toujours pas quitter les lieux. Pour celles-ci, il n'est aucunement question d'être délogées malgré le danger qu'elles courent et ce, jusqu'à satisfaction de leur demande à savoir, le versement de leurs indemnisations.
A. Hakim


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