Algérie

Le mouvement associatif absent On l?aura certainement remarqué durant ce mois sacré du Ramadhan : le mouvement associatif est quasiment défaillant pour aider à la prise en charge des démunis dans le cadre de la solidarité nationale. Seuls les pouvoirs publics avec quelques bienfaiteurs se manifestent à l?occasion pour offrir des repas chauds et des produits alimentaires aux SDF et familles nécessiteuses. Le chômage galopant et le spectacle de femmes et d?enfants mourant de faim ne doivent en principe laisser personne indifférent. Alors où sont passées les associations qualifiées de « sociales et caritatives » ? Pourquoi le Croissant Rouge ne se déplace-t-il pas vers les zones reculées où la pauvreté atteint un seuil alarmant ? Jusqu?à présent, faut-il le signaler, rares sont les responsables et représentants de « l?action sociale » qui ont osé franchir le mur de la misère pour tenter de s?enquérir du sort dramatique de milliers de familles livrées à elles mêmes. Par ailleurs, il existe pas moins de 1 400 associations dans les différents domaines à travers la wilaya. Seules les associations sportives sont présentes sur le terrain et activent plus ou moins normalement malgré des difficultés financières. Démolition dangereuse L?école primaire Ben Badis fait l?objet depuis une semaine d?une démolition dans le cadre du remplacement des structures de l?éducation construites après le séisme d?octobre 1980. Mais ce qui choque le plus et suscite la désapprobation des citoyens, c?est la manière avec laquelle cette école est détruite. Des agents armés de pioches et d?arrache-clous s?en prennent anarchiquement et d?une manière désordonnée à la structure, comme s?il n?existe pas d?organismes spécialisés dans ce genre de travaux. Les objets récupérables, telles que les vitres, portes et fenêtres ne sont pas épargnés par les « casseurs ». Plus grave encore, les panneaux dont on dit qu?ils contiendraient un matériau cancérigène, en l?occurrence l?amiante, sont exposés à tous vents et à la portée des enfants. Le massacre, si on peut l?appeler ainsi, se déroule au su et au vu de tout le monde. Qu?en est-il des autres établissements touchés par la même opération et qui se trouvent dans des coins isolés ? Il faut savoir que le programme d?éradication du préfabriqué, lancé dernièrement, a touché, dans un premier temps, 29 établissements dont 18 écoles primaires, 9 CEM et 2 Lycées pour un coût global de 137 milliards de centimes.
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