? Le wali de Chlef, accompagné du président de l'APW et de quelques directeurs de l'exécutif dont celui des Transports, a effectué dernièrement une visite à la ville de Chlef et ses quartiers périphériques pour s'enquérir du plan de circulation mis en service en juillet 2015 et qui déjà a montré ses limites vu les embouteillages monstres qui se forment aux principaux carrefours, malgré les feux tricolores censés réguler la circulation automobile et piétonnière. A titre de rappel, le plan de circulation élaboré en 2012 par un bureau d'études des transports, filiale de l'Entreprise du Métro d'Alger, a été initié à la suite de dysfonctionnements et imperfections constatés dans l'ancien plan de 2004 qui était à l'origine d'inextricables problèmes de circulation et de stationnement. Une année après, la circulation est devenue un vrai parcours du combattant pour les automobilistes qui d'ailleurs n'arrivent même pas à trouver un espace pour se garer. Pour trouver une place en centre-ville il faut se lever tôt sinon c'est la galère. Ainsi, lors de cette sortie, M. Faouzi Benhassine, le wali, a instruit la direction des Transports, le président de l'APC et le chef de daïra d'entamer dès à présent une nouvelle étude pour un plan de circulation qui n'exclut pas les quartiers périphériques tels que Chorfa, Ouled Mohamed, Lalla Aouda, Hay Bensouna ou encore Hay Houria. Ainsi, il n'est pas exclu de revoir les feux tricolores aux principaux carrefours de la ville.Le deuxième volet abordé est celui de l'amélioration du cadre de vie des citoyens. A ce sujet le wali a souligné qu' «aujourd'hui, il est important d'offrir aux citoyens un cadre de vie agréable : propreté des trottoirs, bon état de la voirie ou encore des bâtiments rénovés». Le wali a exhorté les services municipaux de voirie à veiller à la propreté de la ville y compris dans les quartiers de la périphérie de Chlef. Le wali s'est également attaqué à l'informel qui échappe à tout contrôle. Toutefois, conscient du poids que représente le marché informel pour l'économie, le wali a souhaité intégrer ces vendeurs qui exercent dans l'informel dans le circuit officiel. Il faut souligner que de nombreux emplois dans la wilaya de Chlef se trouvent dans l'économie informelle. On peut même penser que la crise économique mondiale renforce le poids de l'informel en raison des pertes d'emploi affectant les autres secteurs d'activité économique.
Posté Le : 29/11/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Bencherki Otsmane
Source : www.lequotidien-oran.com