Chlef, «ville du Nord avec un climat du Sud», a battu le record de chaleur en ces premières journées caniculaires de juillet.Le mercure a grimpé jusqu'à 45 °C à l'ombre, entraînant de nombreuses évacuations de personnes victimes de malaise, en particulier des malades chroniques. Pratiquement, tout a cessé de fonctionner : les chantiers, l'administration, les commerces, etc. Les habitants, pour leur part, sont confinés chez eux devant leurs appareils de climatisation, en espérant qu'aucun incident ne vienne perturber la distribution de l'électricité.Il faut signaler, à ce propos, que la situation est plutôt maîtrisée jusqu'à maintenant par les services de la direction de distribution, et ce, en dépit de la surcharge du réseau électrique. La ville est complètement déserte, surtout dans l'après-midi. Ceux qui circulaient encore sont assommés par un soleil de plomb, cherchant des endroits pour se protéger ou se rafraîchir. Hélas, cela fait encore cruellement défaut au chef-lieu de wilaya : il n' y a ni jets d'eau, ni bassin de natation, encore moins d'espaces verts.L'unique jardin public est quasiment boudé par les habitants, en raison de la présence de délinquants. De l'avis de spécialistes, le changement climatique qui affecte la région du Cheliff est la conséquence directe de la pollution et de la désertification rampante. Des facteurs qui sont favorisés, selon eux, par un environnement fortement dégradé par le massacre de la ceinture verte qui entoure Chlef et de rares espaces verts existants.
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Posté Le : 03/07/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : www.elwatan.com